HOMELIE
Halte là ! ... Halte là ! ... Arrêtez-le ! .. Arrêtez le traître ! ... Pendant la dernière guerre, durant de longs mois, j'ai été dans le service de contre-espionnage ! J'étais bouleversé, écœuré, de voir qu'il y avait des gens qui n'hésitaient pas, pour de l'argent, pour un avantage personnel, à risquer la vie, à risquer la mort de milliers de leurs compatriotes, comme l’avait fait ce lieutenant de vaisseau qui avait vendu aux ennemis les plans de la défense du port de Toulon.
J’étais révolté, J'étais écœuré, de penser qu'il y avait des gens qui, pour un intérêt personnel, allaient rendre vains et inutiles, tant d’héroïsme, tant de générosité, qui s'étaient prodigués pour arrêter l’envahisseur.
J’étais dérouté, écœuré, peiné de savoir qu'il y avait cette cinquième colonne, c’est-à-dire ces émissaires de l’ennemi, qui se faufilaient tout partout et qui essayaient de saper le moral des Français, qui essayaient d'effriter leur désir de résistance à l'envahisseur, qui essayaient d'altérer les raisons pour lesquelles ils ne voulaient pas que leur idéal, que leur patrimoine soit bafoué, soit piétiné et que la force matérielle triomphe.
Aujourd’hui, 1er février 1975, c’est la déclaration de guerre ou plutôt c’est un écho qui nous arrive après deux millénaires de la déclaration de guerre qui a été faite en ce jour, dans un désert de la Judée. Nous venons d’assister à ce duel gigantesque qui s’est engagé aujourd'hui. Les deux chefs de file s'affrontent, dans une guerre sans merci. D'un côté, Jésus-Christ le Fils de Dieu, venu sur terre pour conquérir à Dieu les âmes et établir sur terre le règne de Dieu, le royaume de Dieu. De l'autre, celui que Saint Jean, l'Apôtre de la charité lui-même, ne craint pas d’appeler, parce que c'est, le Seigneur lui-même qui lui a donné ce nom : " le prince, le Chef de ce monde ! le père du mensonge ". Et il est inquiet, le Démon. Il y a quelques jours a peine, Jésus a reçu son investiture officielle : " Voici mon Fils bien aimé, écoutez-le " : Serait-il vraiment le Fils de Dieu ?… Il va voir ! Si cet homme qui l’inquiète, qui, pendant 40 jours, a réfléchi, a jeûné, à prié, si jamais cet homme accepte de rentrer dans son jeu : "partie gagnée !"... Si tu es le Fils de Dieu, sers toi de ta puissance pour servir... ton corps ! Tu as faim ? transforme ces pierres en pain… Si tu es Fils de Dieu, rentre donc dans mon jeu !.... Faisons alliance ! Tous les royaumes de la terre m’obéissent. Si tu marches avec moi, ça y est, ton royaume, il est déjà réalisé. Si tu es Fils de Dieu, eh bien, compte uniquement sur Dieu, attends qu'Il réalise lui-même son royaume. Tu es sur le pinacle du temple… Si tu es Fils de Dieu jette-toi en bas, tu n’as pas besoin des naturels pour descendre de la tour du temple ".
Et, à chaque coup, Jésus riposte, en mettant Dieu en cause. " L'homme ne vit pas seulement de pain, il n'a pas qu'un corps à nourrir, il vit aussi de la parole de Dieu " ! " Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, lui seul, et ... Je ne me prosternerai pas devant d'autres " ! " Il y a les escaliers pour redescendre de cette tour, et je ne vais pas demander à Dieu de faire un miracle inutile et pour la gloriole !
La guerre est déclarée, et après ce tournoi, après ces trois rounds, voici maintenant qu'elle se propage car Satan a aussi des émissaires. il a ses suppôts. Ses suppôts, ce sont d'abord les Pharisiens : Jésus vient prêcher la réforme du cœur, eux, ils se contentent de la façade, des rites ! ils sont fidèles aux rites ! Là, ils renchérissent : ils écrasent les gens par toute sortes d’observances et de rites extérieurs qu'ils ajoutent, de leur propre crû à la loi de Dieu. Mais cette Loi du Seigneur, ils n’hésitent pas la tourner, par toutes sortes d'arguties, quand elle les gêne. Du reste, ce qu'ils disent, ce qu'ils prêchent, ils ne le font pas ! (Matthieu, ch. 3, v.4-29 ; Marc, ch.7 v.8-11 ; Luc, ch.11, v.46). Ils camouflent leurs impuretés, ils camouflent leurs vols, et Jésus s'insurge de toute son énergie contre cette hypocrisie, contre ce formalisme. Ils sont avares, à l’affût du gain et quand ils entendent le Seigneur parler de partage, ça les révolte. (Luc, ch.16, cv.14….). Eux, ils espèrent que le messie qui va arriver boutera l'ennemi dehors, boutera les Romains dehors. Les Romains ? ... Jésus les aime tout comme les Juifs ! Celui qu'Il veut bouter dehors, c'est le Satan, l'Esprit du mal.
Les suppôts de Satan, les ennemis de Jésus, ce sont encore les Hérodiens, qui, eux, au contraire, sont des collaborateurs, partisans des Romains, et qui ont peur que Jésus profite de sa popularité pour faire une Révolution et chasse les Romains ce qui leur ferait perdre leurs bonnes places.
Les suppôts de Satan, ce sont aussi les Sadducéens, ces matérialistes, qui en veulent à Jésus de parler de vie éternelle et de prêcher une morale si pure.
Tous, ils se ligueront contre Jésus, ils le poursuivront de leurs attaques, de leurs sarcasmes, ils le traiteront de tous les noms. On dira qu’il est fou, que c’est un exalté, que c'est un hérétique, un Samaritain, on dira que c'est un possédé du démon : " les démons lui obéissent, c’est donc qu’il est de connivence avec leur chef. On le chassera de la synagogue, l'église des juifs ; par trois fois, on voudra le lapider, le tuer à coups de pierres ; on décrétera que ceux qui se rallieront à lui seront pareillement excommuniés ; on prescrira même, à quiconque saurait où il se cache de le dénoncer (Voyez, Saint Jean ch.8 v.48 ; ch.9 v.22, ch.10 v.31 ; ch.11, v.57…) Jésus, en effet, sera cerné, sera tué, sera pendu !… (Il y a eu un traître !)... Mais, avant de mourir, il s'écriera : " Maintenant, le Satan, il va être éjecté !..... J'ai vaincu le monde et quand je serai élevé de terre, j’attirerai tout à moi ".
En effet, dans la mesure où cette Eglise que Jésus, a fondée et qui doit être son prolongement, restera fidèle aux enseignements et aux consignes qu'Il lui a données, à l’Esprit qu’Il lui a communiqué, elle, aussi, elle sera victorieuse et, malgré toutes les persécutions, elle attirera les âmes à Lui ? Nous le voyons dans les Actes des Apôtres, à cette époque où pourtant c’était risqué de se rallier au Christ, c’est par milliers que les gens se convertissent attirés par cette Communauté fervente qu’était l’Eglise primitive…
Et maintenant.
Vous rencontrez partout, dans votre travail, dans votre quartier, dans vos loisirs, des gens qui vous disent "oh, moi, je crois bien qu'il y a quelqu'un au-dessus de nous ! J’admire Jésus-Christ, j'admire son idéal. Mais son Eglise ? ! ça me heurte ! Ces soi-disant suiveurs de Jésus-Christ, voyez comme ils se conduisent". Voici donc que maintenant, l’Eglise, au lieu d'être le moyen de gagner les âmes au Seigneur, et d'agrandir le royaume de Dieu, pour le bonheur de tous, cette Eglise est devenue la pierre d'achoppement. Que s'est-il passé ? ... C'est que peut-être aujourd'hui, nous recevons dans l’Eglise, trop facilement, des gens qui viennent parce que c'est l'habitude, c'est le rite, le baptême ! Dans les premiers siècles, celui qui se faisait chrétien, il fallait qu'il en veuille de l'idéal de Jésus-Christ il risquait sa peau en se faisant chrétien ! On comprend que c'était plus solide. Maïs ce qui fait aussi que notre Eglise n’a plus ce pouvoir d'attirer, c'est parce qu’autrefois, quand quelqu’un se conduisait mal, on l'excommuniait. Et ça, ce n’était pas une invention humaine, c'était l'invention du Christ lui-même. "Si ton frère a dévié, si ton frère a péché, va, essaie de le remettre dans le droit chemin, Si tu n'y arrives pas, mettez-vous-y à deux, à trois, et, s'il ne vous écoute pas, dites-le à l'Eglise, à toute la Communauté chrétienne. S’il n'écoute, pas l’Eglise, alors qu’il soit pour toi comme un publicain et un païen, tu n'as que faire de lui". (Saint Matthieu, ch.18,v.15-18)
Saint Paul l'a appliquée cette consigne du Seigneur. Cet incestueux qui vivait dans l'impureté à Corinthe, Saint Paul a commandé " au nom du seigneur Jésus, à tous les chrétiens de le mettre à la porte, et de ne plus frayer avec lui, de ne même pas prendre un repas avec lui ". (1ère lettre aux Corinthiens, ch.5 , v.1-13). Deux fois encore, dans ses épîtres, il exclut de la Communauté chrétienne des gens qui ont dévié dans la foi, qui ont fait un choix entre ce qui leur plaisait et ce qui ne leur plaisait pas dans la doctrine du Christ. (1ère lettre à Timothée, ch.1, v.19-20 ; Tite, ch.3 v.10-11) Et, après, à travers les âges, cette excommunication a continué : le coupable on le mettait "en quarantaine", c'était ça le Carême. Pendant 40 jours, il devait se racheter. A cette époque, où l’on avait affaire à des gens qui en voulaient, ils acceptaient cela et, pourtant, ça leur coûtait d'être privés de la compagnie de leurs frères, d'être privés de messe Ça leur coûtait tellement qu'ils étaient prêts à faire n'importe quel effort pour hâter le moment où ils pourraient être réintégrés, réconciliés avec Dieu et les chrétiens. Alors, quand c'était l'époque des persécutions, ils allaient trouver un caïd parmi les chrétiens leurs frères, quelqu’un qui allait donner son sang pour Jésus-Christ, un martyr ; et ils lui disaient : " Offre tes souffrances pour moi, ! Donne-moi un libelle d’indulgence, de réconciliation, j’irai le porter à l'évêque, il saura que tu vas souffrir pour moi, il me permettra de revenir plus tôt ". Quand il n’y a plus eu de martyrs, alors on partait sur les routes, on faisait des centaines et des centaines de kilomètres à pieds, parfois pieds nus, en mendiant son pain, pour aller par exemple à Saint Jacques de Compostelle, auprès du tombeau d'un Apôtre ou d’un martyr, pour prier et pour demander à l'évêque qui était là de donner, lui aussi, un libelle de réconciliation ; un libelle de pardon, pour pouvoir revenir plus vite avec Dieu, plus vite avec ses frère, pour pouvoir plus vite participer à nouveau à la sainte Eucharistie.
Maintenant, une indulgence ! on dit une prière assis dans son fauteuil ! Quelle dégringolade ! Mais, tout de même, il n’y a pas si longtemps, il y a à peine quelques années, quand un chrétien se reconnaissait pécheur, quand un chrétien reconnaissait qu'il avait vraiment fauté, il n’avait pas l’audace de s’approcher de l’Eucharistie sans avoir obtenu le pardon de ses fautes. Il s’excommuniait lui-même, il se privait de communion jusqu’à ce qu’il ait reçu le pardon de Dieu !
Aujourd’hui, tout le monde y va à la communion ! Celui-là même qui a fait un péché grave ne se gêne pas pour y aller, il trouve même cela tout à fait normal et ne craint pas de le dire ! Attention, attention, cinquième colonne ! Il trahit l'idéal du Christ, et par sa façon de faire, il voudrait faire croire que l'on peut commettre ces fautes et rester chrétien a part entière ! que l’on peut bafouer l’idéal de Jésus-Christ et l'embrasser ensuite dans la communion. Quel toupet ! Certes, l’Eglise de Jésus n'est pas une Eglise de purs ! Jésus lui-même a dit qu'il était venu appeler tous les pêcheurs, mais les appeler à la repentance ! (Luc, ch.5, v.32). son Eglise, elle n'est pas une Eglise de purs, mais de gens qui "en veulent", et qui ne cherchent pas à mettre l'Evangile au niveau de leur médiocrité, des gens qui acceptent donc avec reconnaissance, nous l'avons dit, qu'on les reprenne au nom de cet Idéal, qui sont navrés de n'être pas à la hauteur, qui le déplorent dès qu'ils s'en aperçoivent, et qui l'avouent et qui le confessent, ce qui, entre parenthèses, montre, bien que " le cœur n'y était pas " ! que ce n'était qu'une faiblesse .... Mais, au contraire, celui qui " s'encroûte " dans son péché, qui le défend, qui le canonise presque, celui-là, c'est un traître : Dehors, s'il vous plaît ! Celui-là, il trahit Jésus-Christ, il trahit tout ses frères qui sont censés lutter, à la suite du Seigneur, à la suite de leur Chef, contre le mal sous toutes ses formes ! Il sait, il éclabousse toute la Communauté chrétienne ! Tous les efforts faits par ses frères pour être fidèles à leur idéal, tous ces efforts qui auraient pu attirer les âmes de bonne volonté il les rend vains et inutiles à de point de vue là tout au moins, parce qu'on dira, en généralisant aussitôt, " voyez-moi ces chrétiens ! ils ne valent pas plus cher que les autres ".
Voilà pourquoi, dans le "Je confesse à Dieu", nous demandons pardon de nos fautes non seulement à Dieu lui-même, mais aussi à tous les saints et a tous nos frères chrétiens que nous avons déshonorés par notre défaillances c'est l'honneur de la famille de Dieu tout entière que nous avons compromis voilà pourquoi le prêtre, ministre de Dieu et responsable de la Communauté chrétienne, nous pardonne au nom de Dieu, mais aussi au nom de cette communauté.
Attention ! Attention ! la cinquième colonne, elle peut, aujourd'hui s’infiltrer dans nos rangs d’une autre manière encore. Déjà, le 29 juin 1972, le Pape, dans son homélie prononcée au cours de la messe célébrée à Saint Pierre parlait de la " fumée de Satan qui s’était infiltrée dans le Peuple de Dieu " (Documentation Catholique, 16 juillet 1972, p. 658 ) Attention !
Toutes les fois que quelqu'un que vous considérez comme un frère chrétien viendra vous dire : " tu en fais trop, il n'est pas nécessaire de faire tout cela pour, être chrétien, le Christ n'en demande pas tant ! " Méfiez-vous, cinquième colonne !
Quand on vous dira la prière c'est bon de temps en temps, mais aujourd'hui, ce qui compte avant tout, c'est l'action ! ... Comment celui qui tient un tel langage peut-il se prétendre disciple de Jésus qui, Lui, parle sans cesse de son Père et avec son Père !
Quand on vous dira : " Oh ! la messe du dimanche !!! quand ça vous chante, en avez envie ! mais tout de même… pas tous les dimanches " : Attention, un traître! Comment pourrai je me dire l’ami de Jésus-Christ et faire si peu de cas de ce rendez-vous qu'Il me donne ? si peu de cas de cet acte d’amour suprême qu’il vient renouveler pour moi ! … Non, non, dites plutôt que vous n’y croyez plus à l’Eucharistie, au Sacrifice de la messe !
Toutes les fois que de soi-disant chrétiens, fussent-ils prêtres, hélas ! viendront vous dire : on n'est pas obligé de croire à la divinité de Jésus-Christ, ni à sa naissance virginale, ni à ses miracles, ni à sa résurrection ! Aujourd’hui, on n'est plus obligé de croire aux anges, à l'infaillibilité du pape quand il définit solennellement un point de doctrine ou de morale ! toutes les fois qu'on essaiera de vous faire croire qu'un chrétien peut admettre l'avortement, que les péchés de la chair ça n’existe plus, que c'était là des conceptions, des obsessions moyenâgeuse, que la vraie liberté, le vrai épanouissement pour un être humain c'est de suivre indistinctement tous ses instincts, qu'aujourd'hui un chrétien doit rayer de sa vie tout renoncement et tout esprit de sacrifice, malgré les affirmations explicites du Christ dans l’Evangile toutes les fois que l'on voudra vous faire croire que la sexualité a une valeur absolue, une valeur humaine même lorsqu'elle s'exerce à l'encontre de la raison toutes les fois que l'on voudra vous persuader à vous les jeunes, que le don des corps qui, pour être humain, à plus forte raison pour être chrétien, doit être l'expression de la donation de l'entièreté de sa vie et de son être que l'on fait à quelqu’un ; toutes les fois que l'on a vous persuader que ce don peut être fait en dehors de ce serment d'amour préférentiel et définitif qu'est le mariage ! attention ! attention c'est l'esprit du monde, l'esprit du Prince de ce monde qui tente de pénétrer dans vos rangs et de se substituer à l'idéal du Christ.
De même, toutes les fois, que l'on voudra vous faire croire qu'un engagement pris n'engage pas ! qu'on ne peut se lier volontairement et librement, ou encore quand on voudra vous persuader qu'un chrétien peut haïr son prochain s'il n'est pas de la même classe sociale ou s'il n’a pas les mêmes idées politiques que vous ! Attention.! Attention ! cinquième colonne !
Oui : soyons réalistes ! Aujourd’hui, on voudrait limiter le mystère de Dieu a de que notre petite raison peut comprendre ; on voudrait mettre l'Evangile au niveau de notre médiocrité ; on cherche à canoniser toutes nos défaillances, on effrite les exigences du Christ, on sabote notre idéal, on ratatine le chrétien au niveau temporel et terrestre ! Allons-nous nous laisser faire ? ! Il s'agit de le savoir : oui ou non ! Le Seigneur n’est pas venu fabriquer des " endormis ", des gens qui " encaissent " tout, qui acceptent tout ! Si c'est "ça" la charité ? à d’autres !... " Ce n'est pas celle de Jésus-Christ ! " Ce sont les violents " les casse-cou " dit le Seigneur qui emportent d'assaut le royaume de Dieu ! (Matthieu, ch. 11, v.12) Lui-même, la Charité en personne, Il n'a pas hésité à maudire, et avec quelle énergie, l’hypocrisie des Pharisiens qui altéraient la Loi de Dieu et Il a frappé dur, avec des fouets qui n'étaient pas symboliques, sur le dos de ceux qui déshonoraient son Père et sa Maison !
En ce carême de l'année sainte engageons nous plus que jamais, à la suite du Christ, dans cette lutte contre le mal sous toutes ses formes en nous et autour de nous. Que notre communauté paroissiale " fasse peau neuve ". Ne laissons pas altérer notre idéal, ne laissons pas l'esprit du mal, l'esprit du monde ouvrir une brèche dans nos rangs. Prions tout particulièrement pour que tous ceux qui se disent Catholiques se réconcilient dans la fidélité à l'Evangile de Jésus-Christ tel que l'a toujours présenté sa Sainte Eglise, tel que nous le présente encore maintenant son vicaire sur cette terre, le Pape Paul VI.