Année B – 22ème dimanche ordinaire


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SOMMAIRE DE L'HOMELIE

 

Jésus répond du tac au tac à ses adversaires.

 

- Tantôt c'est une riposte de bon sens : faire du bien ou du mal le jour du sabbat

- Tantôt Il en appelle à la foi de ses coreligionnaires

= Le Christ plus que simple descendant de David
= Le Christ " Fils de Dieu "
= Ses disciples froissent et mangent des grains de blé...
= Au sujet du divorce, Il est moins "coulant" que Moïse...

- Tantôt Il en appelle à la façon de faire de ses interlocuteurs

= Le jour du sabbat, ils mènent leurs animaux à l'abreuvoir...
= Ce sont eux les collaborateurs...
= Si Lui, Jésus, n'obéit pas à la coutume... eux, ils n'obéissent pas à la Loi de Dieu... (le corban).

 

Savons-nous répondre de la même manière ?

- Répondre en faisant appel au bon gens. Ex : pour l'existence de Dieu...

- Répondre en faisant appel à la façon d'agir de nos interlocuteurs = Défaillances de l'Eglise...

= Manifestations extérieures de la foi...

- Répondre en faisant appel à la foi à la parole de Dieu de nos coreligionnaires...

= La hiérarchie dans l'Eglise...
= La primauté du Pape...
= La désacralisation des églises...
= L'adaptation de la doctrine et de la morale...
= La suppression de tout ce qui est exigeant...
= L'identification de la religion et de la politique...

 

Il faut changer les cœurs : attention de ne pas réduire la religion à de simples pratiques extérieures.

 - La foi sans les œuvres ne peut sauver (Lettre de St Jacques) ...

- Nous, prêtres, ne pas se contenter de la pratique extérieure de nos paroissiens...

= exigeons les dispositions nécessaires à l'efficacité des sacrements.
= créons une atmosphère de recueillement...

 

Prions...

 


HOMELIE

 

ET V'LAN...! en voilà un direct... ! voilà qui est envoyé...

 

Admirons cette dextérité intellectuelle du Christ, si je puis dire ! Le Seigneur, du reste, est coutumier du fait : chaque fois qu'on veut l'attaquer ou, à plus forte raison, chaque fois que l'on attaque ses disciples qu'il protège avec cœur, il répond du tac au tac ! et..." ça porte " !

Tantôt c'est une riposte de bon sens. Les Pharisiens se scandalisent de ce qu'il a guéri un jour de sabbat l'homme à la main desséchée. Jésus répond par une question : " Est-il permis, le sabbat, de faire du bien plutôt que du mal, de sauver une vie plutôt que de la tuer ? " (St Marc, ch.3,v.4), et ses adversaires restent bouche bée.

Tantôt Jésus en appelle à la foi de ses adversaires juifs, à l'Ecriture Sainte.

On se scandalise de ce qu'il prétend !âtre plus qu'un simple descendant de David. " Si le Christ n'est pas plus que David lui-même, comment se fait-il que celui-ci, dans un de ses chants inspirés, dans un psaume, l'appelle son Seigneur assis à la droite de Dieu Lui-même ? " (St Marc, ch.12,v.37).

 

On lui reproche de se dire le " Fils de Dieu ". Jésus renvoie ses opposants à l'Ecriture " qui ne peut être abolie " et qui déjà déclare dieux ceux auxquels le Seigneur s'adresse. A plus forte raison alors, Lui, qui a été consacré et envoyé par son Père et qui en fait les œuvres, a-t-il le droit de dire qu'il est le Fils de Dieu (St Jean, ch.10,v.33-38).

On reproche à ses disciples affamés de froisser des épis et de manger quelques grains de blé en traversant les champs un jour de sabbat Dites-moi, vous n'avez donc pas lu dans l'Ecriture que David lui-même, un jour où il était tenaillé par la faim, lui et ses compagnons, entra dans le temple, prit les pains d'offrande et les mangea avec ses compagnons, alors que, d'après la Loi, les prêtres seuls ont le droit de les manger ? " (St Marc, ch.2,v.23-28).

On lui reproche son intransigeance dans le domaine de l'amour. On lui oppose Moise qui était plus "coulant" puisqu'il permettait de renvoyer sa femme pourvu qu'on lui donne un certificat de divorce. " C'est à cause de votre dureté de cœur que Moise a toléré cela, mais telle n'est pas la loi établie par Dieu dès l'origine, car il est écrit Dieu les fit homme et femme... et à eux deux ils ne feront qu'une seule chair Que l'homme n'aille donc pas séparer ce que Dieu a uni ! " (St Marc, ch.10,v.1-10).

 

Surtout Jésus en appelle à la façon de faire de ses interlocuteurs eux-mêmes.

 

On lui reproche d'avoir guéri, le jour du sabbat, une femme toute courbée Tiens ! vous vous gênez, vous, le jour du sabbat, pour détacher votre bœuf ou votre âne et le mener à l'abreuvoir ! (Luc, ch.13,v.15-17) ; bien plus, si jamais il glisse et tombe dans la mare, vous n'hésitez pas à l'en retirer, même si c'est un jour de sabbat ! Et moi, j'aurais dû laisser cette pauvre femme liée par son infirmité sous prétexte que c'est le jour du sabbat ? " (Luc, ch.13, v.16).

 

On veut le forcer à se déclarer pour ou contre un parti politique : " Maître, tu dis toujours la vérité... Faut-il oui ou non payer l'impôt aux occupants, aux romains ? " S'il dit "oui", c'est un collaborateur, s'il dit "non", c'est un zélote, un résistant et les occupants vont l'arrêter... N'auriez-vous pas en poche de la monnaie romaine, un denier par exemple ? " Oui, oui " " Ah ! c'est donc vous qui êtes collaborateurs puisque vous trafiquez avec l'occupant ! rendez leur donc ce qui est à eux, et rendez aussi à Dieu ce que vous lui devez ! " (St Matthieu, ch.22,v.17-21).

 

Dans le passage d'aujourd'hui, on se scandalise, on vient lui reprocher que ses disciples ne se conforment pas à la coutume, aux bienséances. Pensez donc, avant de prendre un repas, les gens bien élevés se lavent les mains, surtout si on est en Palestine au temps du Christ ; eux, ils ne l'ont pas fait ! Jésus riposte : " Vous vous scandalisez de ce que mes disciples n'observent pas une coutume humaine, et vous, vous n'hésitez pas à désobéir à la loi divine ou à l'interpréter à votre guise ou même à la modifier par vos coutumes ! ". La Loi à laquelle - le texte de la première lecture nous le disait - Dieu avait prescrit de ne rien retrancher ni ajouter, ordonnait d'honorer les vieux parents, c'est-à-dire, selon le sens de l'expression dans l'Ecriture, qu'elle ordonnait de subvenir à leurs besoins. La jurisprudence ergoteuse et intéressée des contemporains du Christ déclarait que l'on était déchargé de ce devoir si on avait offert à Dieu en langage d'aujourd'hui disons : si on avait versé comme Denier du Culte l'argent qui aurait dit servir à remplir ce devoir envers les parents. En effet, du moment que cet argent avait été offert à Dieu, on n'avait plus le droit d'y toucher. On faisait ainsi d'une pierre deux coups puisqu'on remplissait ainsi son devoir de payer son denier du culte et, en même temps, on était dispensé du devoir d'assister ses parents : cela faisait une économie C'est en faisant allusion à cette coutume, rappelée dans ce chapitre de St Marc, que Jésus, dans le passage que nous avons lu, reproche aux Pharisiens de ne pas hésiter, eux, à laisser de côté les commandements divins pour suivre une coutume humaine.

 

Savons-nous, mes frères, dans nos discussions, riposter " à la manière de Jésus-Christ ?

Savons-nous répondre d'abord au nom du bon sens ? Ainsi à ceux qui prétendent expliquer l'origine du monde sans recourir à un Créateur en disant que le monde vient d'un atome primitif affreusement condensé qui a explosé ! nous demandons : " Mais cet atome, d'où vient-il ? " et à ceux qui veulent l'expliquer par les lois d'association et de dissociation des éléments : " Qui a imposé ces lois à la nature ? " et à ceux qui prétendent ne croire que ce qu'ils voient Et l'air ? et les ondes ? et votre intelligence ? et l'amitié ?

Un être qui évolue comme notre univers, peut-il être l'être plénier qui a réalisé toutes ses possibilités ?

Savons-nous renvoyer nos interlocuteurs, comme le faisait Jésus, à leur propre façon d'agir ?

Vous reprochez ses défaillances à l'Eglise ... mais dans votre famille, pourtant bien moins nombreuse, beaucoup moins ancienne, n'avez-vous aucun écart à déplorer... ?

On s'insurge aujourd'hui contre les processions, les bannières etc... Sans doute certaines façons de faire ces processions pouvaient prêter à critique. Mai enfin, que sont tous ces défilés où les litanies sont remplacées par des slogans où les bannières sont remplacées par des pancartes ... ? Pourquoi ces défilés ? N'est-ce pas parce que l'on pense qu'ils peuvent avoir un effet psychologique ?

Et à tous ces "angéliques" qui nous prennent pour de purs esprits et qui prônent aujourd'hui la foi nue, c'est-à-dire sans manifestations extérieures, faut-il leur rappeler que si le principal, le capital, c'est en effet l'intérieur - Jésus nous le dit aujourd'hui même et nous allons y revenir - cependant, suivant notre psychologie humaine d'esprits incarnés, il est normal que l'intérieur réagisse sur l'extérieur, se traduise à l'extérieur, comme nous le dit également Jésus-Christ : " C'est du cœur que viennent les actions mauvaises..."

Demandez-leur, à tous ceux qui veulent supprimer de notre religion tout ce qui est manifestations extérieures : les belles cérémonies, les habits de communiants, les solennités qui entourent les actes importants de notre vie religieuse, demandez-leur pourquoi, alors, ils font repas et fêtes de fiançailles, de mariages, d'anniversaires, de succès d'examen etc... ? pourquoi ils s'endimanchent ? pourquoi ils traduisent leurs sentiments et leur amour par des gestes extérieurs... ?

Quand nous avons affaire avec ceux qui, en principe, sont tout de même censés partager notre foi à la parole de Dieu et au Christ, savons-nous comme il le faisait Lui avec les juifs, ses coreligionnaires, les renvoyer à l'Ecriture, au sens authentique de ses paroles quand ils s'en écartent dans leurs interprétations et leurs adaptations ?

 

J'ai eu l'occasion de le faire bien des fois dans ces homélies...

Ainsi ceux qui auraient tendance aujourd'hui à supprimer, en fait, la hiérarchie dans l'Eglise, nous les avons renvoyés au texte de Saint Marc qui nous dit que Jésus, parmi ses disciples, institua les "Douze" auxquels il confia une mission spéciale (Marc, ch.3,v.13-17), nous les avons renvoyés à la prière sacerdotale de Jésus en Saint Jean qui est une prière de consécration, d'ordination si je puis dire (Jean, ch.17 - cf. année B, n°3, pp.60-63) et nous pourrions citer tous les textes où Jésus donne à ces Apôtres choisis " parmi ses disciples " des pouvoirs spéciaux...

A ceux qui auraient tendance - là encore sinon en paroles du moins dans les faits et les attitudes - à contester la primauté du Pape, nous avons cité les paroles du Christ déclarant à Pierre qu'il porterait le poids de toute son Eglise, qu'il devrait confirmer ses frères, qu'il devrait paître brebis et agneaux ... Nous avons montré par les textes de l'Ecriture comment, dès le début de l'Eglise, Pierre y remplit son rôle de chef (cf. année A n°5, pp.27-41).

A ceux qui désacralisent nos églises, nous avons opposé l'attitude du Christ chassant les vendeurs du temple...

A ceux qui voudraient "mettre à la page" la doctrine et la morale chrétiennes pour les rendre plus assimilables par les gens d'aujourd'hui, nous avons, à bien des reprises, montré la façon de faire du Christ lors du sermon sur l'Eucharistie, se refusant à apporter quelque amendement que ce soit à ses paroles pour éviter l'abandon de ceux qui l'avaient suivi jusque-là, nous avons opposé l'attitude du Christ lors de son sermon sur la montagne, n'édulcorant en rien ses exigences tout en sachant fort bien " qu'ils seront peu nombreux ceux qui passeront par cette porte étroite et prendront ce chemin resserré " qui seul pourtant conduit à la vie (Matthieu, ch.7,v.13-14).

A ceux qui voudraient supprimer de la morale chrétienne tout ce qui est difficile et demande un certain "renoncement", nous avons montré à plusieurs reprises également, que Jésus lui-même avait fait du "renoncement à soi-même" et du "port de la croix quotidienne" des conditions pour devenir un de ses disciples, pour devenir un chrétien (cf. St Luc, ch.9,v.23-25 - ch.14,v.28-30).

A ceux qui auraient tendance, aujourd'hui, à ramener toute la religion à l'action politique dont ils feraient volontiers la panacée et le moyen de salut par excellence, nous disons : vous vous croyez donc plus malins, plus intelligents que le Christ ! Lui, pour sauver, pour changer le monde, il n'a pas voulu se servir de la réussite politique alors qu'elle était à portée de sa main. Après la multiplication des pains il était à deux doigts de l'avoir, ce pouvoir politique, il n'avait qu'à se laisser faire car la foule voulait le porter au pouvoir, elle voulait le faire roi, nous dit Saint Jean (ch.6,v.15). Pensez un peu quel roi, quel chef d'Etat aurait fait Jésus-Christ ! Imaginez un peu ce qu'aurait pu devenir le royaume d'Israël s'il avait eu à sa tête un roi comme Jésus-Christ ! avec la sagesse de Jésus-Christ ! avec l'intelligence de Jésus-Christ ! le savoir-faire de Jésus-Christ ! la psychologie de Jésus-Christ la puissance de Jésus-Christ ! l'amour, la tendresse de Jésus-Christ ... !!! Eh bien ! non, Jésus-Christ n'a pas voulu jouer ce jeu-là, il s'est dérobé, il s'est enfui dans la montagne pour prier et, le lendemain, lorsqu'il a retrouvé cette foule de l'autre côté du lac, quitte à faire fuir son auditoire, il ne lui a parlé que de cette vie surnaturelle que doit entretenir la sainte Eucharistie.. Plutôt que d'accéder au pouvoir, Jésus estimait qu'il valait mieux, pour le salut du monde, avoir derrière Lui un tout petit groupe de disciples qui lui soient bien accrochés par le fond du cœur et qui aspirent à cette vie surnaturelle. Il savait que ce serait là la force qui bouleverserait le monde.

 

La suite de l'Evangile d'aujourd'hui nous donne, du reste, la raison de cette attitude du Christ.

Pour le Christ, ce qu'il faut changer avant tout, ce qu'il veut changer avant tout, ce ne sont pas tant les institutions, cela suivra immanquablement, mais c'est surtout l'intérieur, le cœur. C'est du cœur en effet, nous dit-il, que vient le bien et le mal. Là, l'Eglise est en plein dans son rôle, un rôle dans lequel elle est irremplaçable, un rôle essentiel pour le bonheur des humains dès ici-bas.

Combien ces paroles et ce choix du Seigneur nous donnent à réfléchir Combien nous devons faire attention de ne pas faire consister notre religion elle-même dans des pratiques purement extérieures, dans l'accomplissement de quelques rites, qui n'auraient aucun impact sur notre vie réelle !

 

Nous-mêmes, vos prêtres, faisons-nous nôtres les reproches que Dieu adressait à son peuple par la bouche du prophète Isaïe et que Jésus, dans l'Evangile de tout à l'heure, faisait siens : " Ce peuple m'honore en paroles, mais son cœur est loin de moi...Il est inutile le culte qu'ils me rendent ! " Si notre culte, si notre pratique religieuse, si notre assistance à la messe n'est pas le coup de fouet qui nous fait repartir pour poursuivre avec plus d'ardeur, plus de ferveur, plus de générosité notre idéal et notre foi, pour donner à Dieu une riposte d'amour, puisqu'il vient nous dire sa folie d'amour à la messe, alors je dirais : à quoi sert la messe ? à quoi servent les sacrements ? à quoi sert la prière ...? Saint Jacques nous le dit dans toute cette épître dont nous lisons des passages durant tous ces dimanches : " La foi sans les œuvres est stérile et ne peut sauver ". C'est la vie qui ne ment pas. Et Dieu regarde la vie. Et c'est justement pour vivre cette vie d'une façon intensément chrétienne, de façon surnaturelle, c'est-à-dire d'une façon "surhumaine", qu'il faut en effet venir puiser la grâce dans les sacrements et dans la Sainte Eucharistie.

Or veillons-nous assez, nous prêtres, à ce que ceux qui s'approchent des sacrements, à ce que ceux qui viennent à la messe, s'en approchent, y viennent avec les dispositions nécessaires pour leur efficacité...? Ne nous contentons-nous pas trop souvent de cette simple assistance corporelle, de cette simple fréquentation des sacrements...? Combien se consolent, se félicitent en disant " Nous avons du monde ! " Oui, mais cela a-t-il un impact sur la vie, sur la façon de vivre de ces "pratiquants" ? Et là alors nous pouvons nous demander que faisons-nous pour que ce culte s'intériorise ? que faisons-nous pour qu'à la messe dominicale par exemple les paroissiens ne débitent pas seulement des prières, mais pour que leur cœur soit pris dans et par cette prière ? que faisons-nous pour créer une atmosphère de recueillement, de beauté, de majesté, pour que les assistants se sentent "pris"... pour qu'ils " descendent en eux-mêmes " et y découvrent cette grâce qui les travaille en profondeur ?

 

Oui, le but de tous les rites extérieurs, le but de toutes nos cérémonies doit être celui-là : conduire au silence intérieur, obtenir que ceux qui sont présents quittent un instant ce superficiel dans lequel ils vivent constamment pour vivre un instant en profondeur... Disons-nous bien que si nous n'arrivons pas à cela, c'est raté ! Comment pourrions-nous collaborer au travail intérieur de la grâce de Dieu si nous vivons tellement dans le superficiel que nous ne pouvons pas en prendre conscience... ? A mon humble avis, l'insignifiance de certaines communautés chrétiennes, leur peu d'impact pour changer quoi que ce soit dans leur entourage, vient de là ... Nos pratiquants continuent à ne vivre qu'en superficie ... !

 

Prions donc aujourd'hui, mes frères, pour que le Seigneur nous apprenne, à son école et par son Esprit Saint, à répondre comme lui du tac au tac à ceux qui veulent attaquer notre foi... Qu'ils soient obligés de reconnaître que les chrétiens ne sont pas les gens un peu bébêtes qu'ils supposent, mais au contraire des gens avertis et logiques jusqu'au bout...

Prions pour que le Seigneur nous fasse comprendre, une bonne fois, que pour améliorer le monde, c'est avant tout les cœurs et d'abord les nôtres qu'il faut retourner, convertir, et mettons-nous à l'œuvre avec ardeur, avec passion !

Prions pour que le Saint Esprit nous éclaire, nous vos prêtres, afin que nous sachions comment nous y prendre dans toutes nos liturgies, dans toutes nos cérémonies et spécialement à la Sainte Messe, pour que vous soyez saisis par l'atmosphère et puissiez, à la faveur de ce recueillement, descendre au tréfonds de vous-mêmes pour y découvrir le travail de la grâce divine, pour y découvrir la Présence de Dieu !

 

 

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