SOMMAIRE DE L'HOMELIE
Les Scribes et Pharisiens orgueilleux ont fait passer le Christ à leur barre... et ils l'ont condamné...
Cette condamnation par les plus hautes autorités du pays a ébranlé la confiance du peuple et même de ses disciples... (cf. disciples d'Emmaüs).
Au XIXème siècle, l'orgueilleuse science a cité le Christ et sa religion à sa barre... et elle les a condamnés...
Cette condamnation par une si haute autorité a ébranlé
la confiance du peuple... et continue même encore aujourd'hui à
l’ébranler...
Or aujourd'hui, il semble bien, au contraire,
que la science du banc des accusateurs passe à celui, des défenseurs...
Exemples :
A. Au point de vue de l'existence de Dieu
La science avait pensé qu'arrivant à expliquer tous les phénomènes dans le monde, il n'y avait plus de place pour Dieu... = simplisme. Or, voici qu'aujourd'hui la science ne fait qu'amplifier les deux faits qui réclament cette existence de Dieu, de façon péremptoire, aux yeux de l'intelligence :
- le changement
- et l'organisation qui existent dans le monde.1°) Le changement, l'Evolution
La science nous les montrent dans l'infiniment grand :
L'univers nous les montrent comme dans l'infiniment petit : l'atome.Or cette Evolution :
a/ montre à l'évidence que cet univers changeant, évolutif, ne peut pas être un être pleinement réalisé, se suffisant à lui-même, indépendant de tout autre dans son existence...
b/ donnerait même à penser que le monde a commencé, donc a été créé.
Echappatoires :
- on suppose l'Evolution réversible : c'est contraire à la science.
- on suppose une création continue de matière nouvelle : c'est exiger un créateur.Pour nous, éternel ou pas, le monde évolutif ne peut pas être L'Etre qui, se suffit à lui-même, qui ne dépend d'aucun autre dans son existence...
2°) L’organisation du monde, notamment du monde vivant, apparaît, grâce aux découvertes de la science, de plus en plus comme une programmation prodigieusement minutieuse et intelligente... Pas de programmation sans programmateur !
Conclusion :
- peu d'athées absolus aujourd'hui...
- des croyants au nom de la science : Gnose de Princeton...B. Nous pourrions citer bien des exemples où la science est venue confirmer ce que nous dit la Bible ou l'Evangile au point de vue historique...
Exemples...
Remercions Dieu de ces découvertes... Sachons expliquer à ceux qui sont encore victimes d'une soi-disant science antireligieuse...
QUELLE VOLTE-FACE !... Du banc des accusateurs, la voici qui passe au banc des défenseurs !
Dimanche dernier, je vous disais que les exigences de Saint Thomas pour se rendre à la foi en la Résurrection du Christ étaient au fond inspirées par son amour...
Par contre, je vous disais que les exigences des Scribes et des Pharisiens étaient inspirées par la suffisance et l'orgueil. Ils avaient voulu faire passer le Christ à leur barre ; finalement ils y ont réussi et... ils l'ont condamné ! Et cette condamnation par les plus hautes autorités du pays a beaucoup impressionné le peuple, elle a même ébranlé la foi et la confiance des disciples du Seigneur. « Ce Jésus de Nazareth, puissant en œuvres et en paroles... nos grands prêtres et nos chefs l'ont livré pour être condamné... Nous espérions, nous, qu'il délivrerait Israël ... mais maintenant nous n'espérons plus ! » Ce sont les propos de ces disciples découragés qui rentraient à Emmaüs au soir de Pâques et dont nous parlait le début de cet Evangile.
Au XIXe siècle, c'était une Dame très fière et altière, la science, d'autant qu'elle venait de parvenir à sa majorité. Elle jouissait d'un grand prestige auprès du peuple. Or, elle avait cité à sa barre le Christ et sa religion et elle les avait condamnés sans appel... Et cette condamnation avait fait grande impression dans le peuple... Une impression telle qu'aujourd'hui, si les gens avisés en sont bien revenus, le peuple en est encore fort impressionné. Pour lui, le divorce est déclaré entre la science et la Foi : il ne saurait plus être question de conciliation...
Qu'en est-il au juste ?
Sans doute la science ne pourra jamais prouver les vérités religieuses, ce n’est pas de son ressort, car elle se cantonne dans le domaine expérimental et a pour but d'établir les relations qui existent entre les faits qui tombent sous l'expérience. Or les vérités religieuses transcendent le domaine de l'expérimental. Qui pourrait du reste prétendre qu'il n'y a que ce domaine-là ? Le professeur qui, devant un bon devoir, conclut que son élève est intelligent, transcende déjà, de quelque façon, l'expérimental en affirmant l'existence d'une intelligence qu'il ne peut saisir qu'au travers de ses manifestations... (Ainsi saisirons-nous l'existence de Dieu... ) En tout cas, si les découvertes scientifiques ne prouvent pas à proprement parler les vérités de notre foi, bien souvent aujourd'hui elles viennent les confirmer. Il est bien évident que je ne puis ici qu'effleurer le sujet : je me contenterai d'en donner sommairement un exemple concernant la vérité la plus fondamentale de la religion : l'existence de Dieu.
Enorgueillie de ses prestigieuses découvertes, la science avait affirmé de façon péremptoire : « Je vais tout expliquer, vous pouvez désormais reléguer Dieu au grenier, il est inutile ! »
Cette affirmation était bien simpliste et primaire. C'était laisser croire que Dieu était seulement l'explication dont on avait besoin pour "boucher les trous", pour expliquer les phénomènes dont on n'avait pas encore trouvé l'explication. C'était laisser croire que l'action de Dieu s'opposait à celle des lois de la nature. Comme si la façon normale d'agir pour Dieu n'était pas de donner des ordres, des lois à la nature... Mais si ces ordres restaient purement extérieurs aux choses, comment seraient-ils obéis par les êtres matériels incapables de comprendre ? Donner des ordres pour Dieu, c'était bien créer ces attractions, ces propensions, ces lois d'association et de désassociation que les savants découvrent mais qu'ils n'inventent certes pas et pas davantage n'imposent aux éléments de la nature...
Mais mieux que cela, voici que, si la science ne s'oppose certes pas à l'existence de Dieu, elle va, non pas la prouver directement j'ai dit pourquoi : ce n'était pas de son ressort mais elle va élargir singulièrement la plate-forme qui sert de base aux preuves classiques de l'existence de Dieu.
Parmi ces preuves, en effet, les deux plus classiques ce sont d’une part la preuve par le changement observé autour de nous, et d'autre part l'ordre, nous dirions aujourd'hui la programmation, si minutieux et merveilleux que l'on découvre dans le monde.
Le changement ? l'évolution ? La science nous en découvre l'existence dans des domaines d'où, jusqu'ici, on les croyait exclus, l'infiniment petit l'atome qui se désagrège du fait de la radioactivité, et dans le domaine de l'infiniment grand : l'univers !...
Elle nous montre, en effet, l’univers lui-même en perpétuelle évolution. Dans l'univers, des étoiles naissent, des étoiles explosent, des étoiles s'usent, s'éteignent, se transforment en scories du fait de la transformation de leur hydrogène en hélium. C'est ainsi, je crois vous l'avoir dit, que le soleil transforme chaque seconde 800 millions de tonnes d'hydrogène en hélium ! On peut ainsi arriver à fixer l'âge d'une étoile en calculant son usure...
Dès lors on ne pourra jamais nous faire admettre que cet univers qui évolue sans cesse, qui n'est pas aujourd'hui comme il était hier, ni comme il sera demain, cet univers qui passe d'un état à un autre état, cet univers où du nouveau apparaît constamment, ce monde où l'existence de chaque phénomène, de chaque chose, dépend d'une foule de conditions de contingences, bref on ne nous fera jamais admettre que cet univers, tel que nous le montre la science aujourd'hui, est l'Etre plénier, l'Etre qui se suffit à lui-même et ne dépend absolument d'aucun autre dans son existence, l'Etre pleinement réalisé. Il a, au contraire, certaines possibilités qui sont en voie de réalisation ; plus clairement, puisqu'il évolue, c'est que certaines de ses possibilités ne sont pas encore réalisées, et si une réalité est plus qu'une simple possibilité, il passe donc du moins au plus.
D'autre part, voici que la science semble nous montrer, non pas de façon plus contraignante mais plus claire encore, que cet univers réclame un Créateur, en définitive un être qui se suffise à lui-même, qui soit toute réalité et dont l'existence ne dépende d'aucun être. En effet, cette évolution de l'univers, telle que nous la découvre la sciences donne à penser que ce monde a eu un commencement.
En effet la science nous découvre désormais que tout a un âge dans le monde. Elle nous dit, par exemple, que la plupart des étoiles de notre galaxie sont nées il y a 3 ou 4 milliards d'années, que la matière organisée est encore plus récente : 3 milliards d'années environ, et que l'apparition des êtres pensants date tout au plus de 200 000 ou 300 000 ans.
De même la radioactivité naturelle des atomes de certains éléments nous montre que ces atomes ont eux aussi un âge. S'ils étaient éternels, il y a longtemps qu'ils seraient complètement désagrégés.
Si l'évolution de la matière va dans un sens bien déterminé (et semble-t-il irréversible), si la matière s'oriente vers des structures de plus en plus complexes, si elle va de la matière relativement simple à la matière vivante puis à la matière pensante, les savants compétents nous disent aussi que cette matière vieillit, qu'elle s'use, qu'elle se dégrade, qu'elle se consume. Le grand physicien Nicolas Sadi-Carnot l'avait déjà établi au siècle dernier.
Nous pouvons encore ajouter : cette évolution suppose un déséquilibre d'énergie : si l'énergie était également répartie, ce serait l'entropie, c'est-à-dire l'équilibre, la stagnation. Dès lors donc puisqu'il y a encore aujourd'hui du changement dans le monde, cela semble bien montrer que le monde n'est pas éternel, sans quoi il y aurait belle lurette que l'équilibre serait établi et que plus rien ne bougerait.
Autre constatation encore de la science, celle-là assez récente puisqu'elle ne date guère que de 1927-1928. On s'est aperçu que les étoiles s'éloignaient les unes des autres et que l'univers s'agrandissait à une vitesse vertigineuse puisqu'elle atteindrait 61.000 kilomètres à la seconde ! Ceci a fait penser qu'au point de départ, l'univers devait être réduit à un atome gigantesque prodigieusement condensé et qui, à cause de cette condensation même, aurait explosé voici quelques milliards d'années (13 milliards d'après les calculs actuels !) Cet éloignement des étoiles serait le résultat qui se poursuivrait encore de cette explosion primitive. C'est la théorie du chanoine Lemaître qui est admise par beaucoup d'astrophysiciens.
Mais, là encore, on est tout naturellement porté à se demander : cet atome primitif, d'où venait-il, qu’y avait-il avant lui ? Il est bien évident que si le monde n'est pas éternel, s'il a eu un commencement, comme tout cela semble l'indiquer, la nécessité d'un Créateur, sans être plus forte, saute encore plus facilement aux yeux. Comment, autrement, cet univers qui n'existait pas aurait-il pu se donner l'existence ?...
Vous pensez bien que les incroyants ne peuvent admettre une telle hypothèse. Là, ils préfèrent aller contre ce que dit la science en prétendant que si le monde vieillit, il doit y avoir pour lui un moyen quelconque de rajeunissement, que si l'énergie se dégrade, il doit y avoir des remontoirs pour la "regrader", que si le monde actuellement est en expansion, il doit être soumis à des cycles successifs et éternels d'expansion et de re-concentration. Tout ceci, encore une fois, malgré ce que dit la science qui va juste en sens opposé, et en vertu d'un "a priori" d'après lequel il n'est pas possible que le monde ait commencé, puisqu'il est bien entendu pour eux, à priori également, qu'il ne peut y avoir de créateur...
Pour rester fidèle cependant à la science, Hoyle admet qu'en effet, comme elle nous le montre, le monde vieillit, que l'énergie s'use et se dégrade, mais, pour maintenir l'éternité du monde, il préfère recourir à l'hypothèse d'après laquelle il y aurait constamment dans le monde création de matière nouvelle et jeune. D'après la vitesse d'agrandissement du monde, il a même calculé quelle quantité de matière nouvelle (d'hydrogène) supposait cette expansion. Il suffirait que dans un volume égal à celui d'un gratte-ciel naisse un nouvel atome d'hydrogène tous les ans, ou, si vous préférez, que dans l'espace enfermé dans une bouteille vide apparaisse un nouvel atome d'hydrogène tous les 500 000 ans ! C'est fort peu, surtout si l'on pense qu'une cuiller à café peut contenir cinquante millions de millions d'atomes ! Mais étant donné l'immensité de l'univers, cet atome par an dans une colonne d'espace de 300 mètres de haut sur 50 mètres de rayon à la base, donnerait à chaque seconde, dans l'ensemble de cet univers, une création de matière de cent milliards de milliards de milliards de milliards de tonnes !
Là encore, le néant ne pouvant rien produire, il est bien évident que cette création continue de nouvelle matière supposerait l'action continue d'un créateur.
Croyant pouvoir éviter la nécessité de l'existence d'un créateur, on le retrouve au bout du chemin...
Pour nous, du reste, que le monde soit éternel ou ne le soit pas n'a aucune importance. Saint Thomas d'Aquin le disait déjà au XIIIe siècle. Du moment que le monde évolue, qu'il change, qu'il réalise peu à peu ses possibilités, on ne nous fera jamais croire qu'il est l'Etre plénier indépendant de tout autre, qu'il est l'Etre qui se suffit à lui-même, pas plus qu'on ne nous fera jamais croire que cette évolution en quelque sorte créatrice, que ce processus créateur qui, de la matière simple, arrive à des structures de plus en plus complexes, n'a pas été monté, programmé par une intelligence transcendante...
Mais là, c'est la seconde preuve classique de l'existence de Dieu à laquelle la science d'aujourd'hui apporte sa contribution.
La deuxième preuve classique de l'existence de Dieu, c'est l'organisation qu'il y a dans le monde, nous dirions aujourd'hui la programmation intelligente qu'il y a dans le monde et notamment dans le monde des vivants.
L'être vivant est un ensemble matériel organisé, c'est-à-dire formé de parties qui ne sont pas disposées au hasard mais de telle manière qu'elles se complètent entre elles en vue d'assurer une fonction.
Or cette organisation, grâce aux découvertes de ces vingt dernières années, on s'aperçoit qu'elle s'étend jusqu'à l'échelle ultime, jusqu'à l'échelle moléculaire. Une science nouvelle est née, la biologie moléculaire, grâce à laquelle nous pénétrons jusqu'au cœur même des phénomènes vitaux.
Déjà la cellule vivante apparaissait comme un vrai laboratoire de chimie décomposant les substances puisées à l'extérieur pour en fabriquer de nouvelles par synthèse...
Nous savions déjà qu'une cellule vivante se composait de 3 éléments : un membrane extérieure qui renferme une sorte de gelée appelée le cytoplasme et le noyau.
Cette membrane filtrante, laissant passer au moment opportun les substances qui conviennent, était déjà quelque chose de merveilleux.
Quant au cytoplasme (la gelée), on s'aperçoit maintenant qu'il contient en fait une multitude de petits sacs appelés organites ayant chacun un rôle bien précis.
On savait que le noyau renfermait des petits bâtonnets ou chromosomes dont le nombre variait avec l'espèce animale. Aujourd'hui on s'est aperçu que ces bâtonnets ou filaments étaient eux-mêmes fort complexes. Leur constituant fondamental est l'A.D.N. qui est une macromolécule (une grande molécule) composée de deux acides et de quatre bases azotées. On est arrivé à analyser le "montage" de cet A.D.N. qui contient toute la programmation qui régit toutes les activités cellulaires ...
Or le montage de ce "programmateur" est si précis, si minutieux, si intelligemment fait, qu'il est impossible qu'il se soit fait par hasard et qu'il suppose de toute évidence l'intelligence d'un ingénieur formidable.
On sait que Jacques Monod, éminent biologiste, a essayé de le contester dans son livre : Le hasard et la nécessité. Un de ses anciens élèves, Georges Salet, lui a savamment répondu. Dans son livre Hasard et Certitude il montre, en effet, qu'au nom même des lois du hasard car il paraît que le hasard a ses lois (cf. Borel) la chose était absolument impossible.
Aussi on peut dire qu'aujourd'hui il existe très peu d'athées complets et totalement convaincus. Ce livre (je le présente : il s'agit du livre Dieu existe-t-il ? Non répondent... chez Fayard, 1973 ) dans lequel Christian Chabanis a relaté ses interviews avec quelques athées des plus notoires, le montre avec une telle netteté qu'une recension de cet ouvrage pouvait titrer : « 20 athées témoignent de l'existence de Dieu ! » Presque tous, à part Jacques Duclos, je crois, reconnaissent qu'il y a un être supérieur. Ainsi le grand physicien Alfred Kastler, prix Nobel, déclare : « Dans un être vivant nous trouvons un système infiniment complexe... Vouloir admettre que le hasard a créé cet être me paraît absurde. S'il y a un programme, je ne conçois pas le programme sans programmateur... Il est pour moi absurde de penser que l'univers se soit fait par hasard, je ne puis l'admettre. »
Quant à Jean Rostand, le célèbre naturaliste, il avoue avec des accents tragiques : « La question de Dieu, je me la pose tous les jours, sans arrêt. J'ai dit non à Dieu en affirmant les choses un peu brutalement. Mais à chaque instant, la question revient. Je me dis : est-ce possible ? A propos du hasard, par exemple, je me répète : ce ne peut être le hasard qui combine les atomes. Mais alors quoi ? Une chaîne de questions reviennent, toujours les mêmes. Je les ressasse. Je suis obsédé, disons le mot... Mon athéisme n'est pas serein, ni jubilant, ni apaisé, plutôt à vif, toujours à vif, la plaie se rouvre sans cesse ! »
Ce qui, la plupart du temps, arrête ces savants pour nommer Dieu, pour accepter de personnaliser cet Etre supérieur, c'est le problème du mal. Mais ce n’est pas parce qu'il y a là un point obscur sur lequel nous ne pouvons projeter que quelques lueurs, comme j'ai essayé de le faire (cf. homélie pour le 16ème dimanche ordinaire, année A), que nous devons nier des évidences.
Aussi nous connaissons déjà cette association qui s'appelle « la Gnose de Princeton », qui regroupe des centaines de savants qui se recrutent dans les plus illustres laboratoires et les plus grandes universités d'Amérique, d'Angleterre et même de France, et qui déclarent en substance : « Rien dans cet univers n'apparaît comme statique. Tout est en devenir sinon en création. La matière ne peut plus s'expliquer sans le recours à l'hypothèse de l'Esprit. Tout le mouvement de la vie sur la terre se développe selon des lois et des mécanismes d'une finesse et d'une intelligence tellement prodigieuses qu'ils ne sauraient être le fruit du hasard. Pour les expliquer, il faut nécessairement recourir à l'intervention d'une intelligence supérieure et organisatrice. »
Voilà de façon bien sommaire et qui demanderait bien des précisions ce que la science d'aujourd'hui peut nous dire concernant le problème de l'existence de Dieu.
Je n'ai plus le temps de vous donner également une petite idée des confirmations que les découvertes de la science apportent au point de vue historique à ce que nous disent la Bible et l'Evangile. Ce sera pour une autre fois.
En tout cas, remercions Dieu de relever ainsi le défi que l'orgueilleuse raison lui avait lancé et tenons-nous au courant de toutes ces découvertes pour pouvoir éclairer ceux qui, autour de nous, sont encore impressionnés par ce défi prétentieux.