Année B – Fête de l'Ascension


Retour au menu 

 

SOMMAIRE DE L'HOMELIE

 

« Crevez le plafond  !... »

Nous savons aujourd'hui que le ciel ne peut être localisé...
Jésus n'avait pas à faire un cours de cosmologie... Il parle, comme tous les auteurs des livres de la Bible, des conceptions "scientifiques" de son temps...

Par cette élévation de son corps ressuscité, il veut faire comprendre à ses Apôtres que désormais sa sainte humanité est au-dessus de tout...
Acclamons le Christ triomphant..

Il veut aussi inviter les Apôtres à " crever le plafond" à élever leurs pensées et leurs préoccupations...
Ils en sont encore à un messianisme temporel et politique comme condition primordiale du messianisme spirituel remis à plus tard...
C'est l'Esprit Saint qui leur permettra de dépasser cet horizon et de communier à la pensée authentique du Christ...

Ayant reçu l'Esprit Saint, les Apôtres (cf. St Paul) inviteront les chrétiens convertis à ce dépassement...
C'est le rôle primordial et irremplaçable des chrétiens et des prêtres dans le monde d'aujourd'hui...
Les gens en ressentent confusément le besoin : leur vie leur semble stupide... le spleen... Même chez les jeunes...
Malheureusement, les prêtres aujourd'hui semblent parfois retomber dans l'erreur des Apôtres parce qu'ils se sont heurtés à une certaine imperméabilité...
Ils prêchent un messianisme temporel et politique, remettant le messianisme spirituel à plus tard...
D'où déception de beaucoup d'âmes qui vont chercher ailleurs... les hippies... le succès des sectes...

Quand nous nous heurtons à une certaine imperméabilité, au lieu de ratatiner et de trahir le message, ayons recours, comme le Christ, à l'Esprit Saint...

Prions-le pendant cette neuvaine...
Prions-le pour nos confirmants... 


HOMELIE

CREVEZ... CREVEZ le plafond !...

Ils restaient là éberlués, ébahis... « Hommes de Galilée, pourquoi restez-vous comme ça à regarder le ciel ? Ce Jésus que vous avez vu s'élever dans le ciel en reviendra de la même manière que vous l'avez vu s'y en aller !... »

Nous savons tous, aujourd’hui, que l'on ne peut localiser le ciel : il n est pas plus en haut qu'en bas, les êtres spirituels ou spiritualisés n'ont pas de lieu, comme je ne puis dire que mon âme, mon esprit, mon moi, si vous préférez, se trouve dans telle partie de mon corps plutôt que dans telle autre, dans tel de mes membres plutôt que dans tel autre...

La Bible, je vous l'ai dit souvent, n'est pas un livre de Science mais de religion : elle reflète seulement la science de l'époque où ses différents livres furent écrits. Les auteurs sacrés, du reste, au point de vue scientifique, n'en savaient pas plus long et aucun ne cherche à nous donner un cours de science. De même, Jésus n'allait pas donner à ses Apôtres un cours de cosmogonie ou d'astrophysique. Par ses apparitions pascales, il avait voulu leur faire comprendre de façon frappante et qu'il existait toujours en corps et en âme et que sa sainte humanité était entrée dans un autre monde, dans un autre mode de vie, dans un nouvel état dans lequel les propriétés de son corps étaient toutes différentes, un peu comme sont différentes les propriétés de l'eau suivant qu'elle se trouve à l'état de liquide, de glace ou de vapeur... De même, en ce jour de l'Ascension, tenant compte des idées de ses Apôtres, Jésus veut, par cette élévation de son corps, leur faire comprendre, de façon frappante pour eux, la glorification de son humanité élevée (décidément, même aujourd'hui, nous employons toujours un langage spatial !), élevée au-dessus de tout, comme le disait St Paul tout à l'heure dans l'Epître : « Dieu a établi son Christ au-dessus de toutes les puissances, de tous les êtres qui nous dominent, quel que soit leur nom, aussi bien dans le monde présent que dans le monde à venir. Il lui a tout soumis et l'a placé plus haut que tout ! »

 Alors en ce jour, que tous les chrétiens ovationnent à nouveau le Christ triomphant, finalement victorieux du mal et de la mort, comme, massés sur les Champs-Elysées, on ovationne et applaudit le héros victorieux qui vient de passer sous l'Arc de Triomphe ! Nous aussi, massons-nous avec ces milliards de chrétiens qui, depuis vingt siècles, à la suite de ses Apôtres, ovationnent le Christ en ce jour de l'Ascension. Que cet enthousiasme éclate dans les chants et la ferveur de cette messe, aujourd'hui plus que jamais...

Mais par cette élévation vers les cieux, Jésus voulait aussi, sans doute, inviter ses Apôtres à élever un peu plus leurs pensées et leurs ambitions, à "crever le plafond" !

Il plafonnait bien bas, en effet, l'esprit de ces braves Apôtres, même après la Résurrection du Seigneur, à preuve les conversations de ce dernier repas avec le Christ que nous racontait tout à l'heure saint Luc dans le passage des Actes des Apôtres.... Jésus leur parle de vie surnaturelle, de la réception de l'Esprit Saint, de messianisme spirituel, de la conquête spirituelle du monde entier : « Restez à Jérusalem jusqu'à ce que vous soyez revêtus de la force d'en haut, car voici que je vais vous envoyer mon Esprit, l'Esprit Saint, alors vous serez mes témoins par delà toutes vos frontières nationales, jusqu'au bout de la terre !...» Et les Apôtres ne comprennent rien, manifestement ils ne sont pas sur la même longueur d'onde ! Les voilà qui "remettent ça", qu'ils reviennent avec leurs vieilles idées de messianisme temporel : « Ah ! ça y est, tu vas enfin restaurer le royaume d'Israël, lui rendre son indépendance, lui assurer l'hégémonie sur tous les peuples de la terre. Alors on pourra imposer à tous ta religion !... » Il y avait de quoi vous faire tomber les bras ! Mais Jésus ne se décourage pas devant cette imperméabilité des Apôtres à son message spirituel et surnaturel : l'Esprit Saint qu'il leur a mérité va venir et son rôle à Lui, ce sera d'ouvrir ces esprits obtus à tout surnaturel, son rôle sera de faire une trouée dans ce plafond si bas, si au ras de terre, si au ras de ce monde !...

Les Apôtres l'ont bien compris, plus tard. Et saint Paul lui aussi criera, à sa manière, à ses convertis : « Crevez, crevez le plafond ! » Nous l'entendions dans la nuit de Pâques, dans cette même lettre aux Colossiens où il exalte tout particulièrement la Seigneurie du Christ élevé au-dessus de tout. Il disait aux nouveaux convertis entrés avec le Christ ressuscité dans une vie nouvelle par leur baptême : « Recherchez donc les réalités d'en haut, c’est là que le Christ est assis à la droite de Dieu. Le but de votre vie doit être en haut et non sur la terre ! » (Colossiens, ch.3, v.1-4). Et aux Philippiens, opposant la conduite des chrétiens à celle de ceux qui « ont pour dieu leur ventre, qui mettent leur gloire dans ce qui devrait faire leur honte et qui n'apprécient que les choses de la terre », Saint Paul leur dit : « Pour nous, nous sommes citoyens des cieux. C'est de là que nous attendons comme sauveur le Seigneur Jésus-Christ. Il métamorphosera notre misérable corps, à l'image de son corps glorifié, en vertu du pouvoir qu'il a de s'assujettir toute créature ! » (Philippiens, ch.3,v.19-21).

Ah mes frères, cette exhortation de l'Apôtre, elle s'adresse plus que jamais à nous aujourd'hui et à l'Eglise entière. Ce que nous pouvons "plafonner bas" ! C'est fou, et avec cela comment nous étonner alors que le monde plafonne plus bas encore ? Oh oui ! oui ! crevons le plafond, je vous en supplie. Plus que jamais peut-être notre horizon, à nous-mêmes chrétiens, est à ras de terre...

Et je m'explique pourquoi les gens d'aujourd'hui se traînent, attristés, découragés, insatisfaits... peut-être pas sans plaisirs, mais sans joie, alors qu'au point de vue matériel on n'a jamais eu tant de facilités, de commodités... Sans doute la répartition de ces richesses matérielles est encore bien mal faite, il y a encore trop de démunis à côté de repus, et le devoir d'aimer les autres comme nous-mêmes nous oblige aujourd'hui encore à travailler pour un partage plus équitable. Mais les repus, eux-mêmes, semblent souvent insatisfaits, blasés, sans vie, sans élan... Les jeunes eux-mêmes, trop souvent, sont sans joie, sans vie, sans dynamisme, sans vitalité, sans enthousiasme ! On dirait que l'homme est comme un pauvre oiseau fait pour s'élancer à travers les espaces et qui serait enfermé dans une cage contre les barreaux de laquelle il butterait sans cesse...

Oui, on a voulu enfermer l'homme dans un horizon purement matérialiste, produire, amasser des richesses, se procurer du confort ! Et voici que l'homme en est devenu l'esclave. Alors que l'industrie et la technique progressent sans cesse et devraient donner plus de temps, plus de loisir à l'homme pour s'épanouir et être un être humain, pour réfléchir, penser, aimer, il continue à se lever aux aurores, à courir au travail, un travail souvent bien insipide qui l'abrutit complètement, et il revient le soir pour se coucher et recommencer le lendemain, et ce, durant une vie toute entière avec l'unique perspective de pouvoir peut-être un jour, « si Dieu lui prête vie », respirer un peu, vivre plus humainement lors de sa retraite et, en attendant, de pouvoir manger un bifteck un peu plus gros et se payer quelques voyages et quelques divertissements au temps des vacances...

Oui, oui ! Il faut soulever cette chape de plomb, crever le plafond !

Or voici, hélas ! que l'Eglise elle-même, l'Eglise qui aurait dû faire une trouée dans ce plafond si bas, l'Eglise dont le rôle essentiel, semble-t-il, aurait été de faire mieux prendre conscience à l'homme de ses dimensions spirituelles et éternelles et de l'empêcher ainsi de prendre son parti de cet esclavage, l'Eglise, elle aussi, semble rentrer aujourd'hui dans ce cercle infernal et plafonner à cet horizon !

S'étant heurtés à une imperméabilité, trop souvent les prêtres eux-mêmes semblent revenir à l'erreur des Apôtres au jour de l'Ascension... et rêver d'un messianisme temporel, politique, comme étant la condition primordiale du messianisme spirituel qu'ils renvoient donc à plus tard !

S'il est indispensable, je ne cesse de le redire, que les chrétiens travaillent pour l'avènement de la justice, pour le mieux-être temporel de leurs frères, ils ne peuvent absolument pas, et leurs prêtres encore moins, limiter leur horizon, leur but, à cet avènement !... Ils ont à satisfaire aussi et avant tout, car là personne ne peut les remplacer, d'autres aspirations, celles de tant d'âmes qui veulent sortir du cercle infernal, qui veulent soulever la chape de plomb qui pèse sur leur vie et qui les étouffe dans le meilleur d'eux-mêmes, en un mot qui veulent crever le plafond...

Déjà dès 1969, dans cette Amérique où fleurissait alors la doctrine des théologiens de la mort de Dieu, le Père Andrew Greely, éminent sociologue, membre du Centre National de Recherches sur l'Opinion, à Chicago, attribuait le phénomène "hippie" à ce besoin des jeunes de faire éclater le moule de « la vie bureaucratique, conditionnée, computorisée », et de « tourner le bouton » pour faire la percée « de l'autre côté » et découvrir la vérité au plus profond de leur personnalité... Et le Père déplorait que l'Eglise, que les chrétiens répondent si peu et si mal à cette aspiration, à ce besoin... Il écrivait :

« A l'époque où le psychédélisme invente une nouvelle liturgie, riche, élaborée, joyeuse, nous faisons tout ce que nous pouvons pour réformer la nôtre de telle sorte qu'elle ressemble de plus en plus à la liturgie protestante qui se voulait, précisément, mieux adaptée à la société bourgeoise... Les hippies revêtent des ornements rituels alors que nous les enlevons. Les adeptes du psychédélisme aspirent à l'extase tandis que nous nous mettons à pratiquer l'homélie de groupe. Le L.S.D. est avidement cherché comme moyen d'atteindre à une union mystique pendant que certains de nos jeunes théologiens se demandent si, après tout, la prière elle-même a encore un sens. Le psychédélisme est en quête de sacré et de notre côté nous célébrons la gloire de la cité séculière. Une fois de plus nous sommes un quart de siècle en retard... Aujourd'hui, suprême ironie, certains d'entre nous s'apprêtent à monter dans le train du sécularisme scientifique, au moment même où quantité d'autres gens se préparent à en descendre » (cf. article paru dans Les Informations Catholiques du 1er octobre 1969).

Que d'échos à cette voix n'entendons-nous pas aujourd'hui ! On va répétant, ça se dit non seulement dans les journaux mais à la radio et à la télévision, que si tant de jeunes aujourd'hui sont attirés par les sectes de toute sortes, la secte Moon n'en est qu'un dernier spécimen, même vers l'hindouisme ou le bouddhisme, c'est assurément parce qu'ils ne trouvent plus dans le christianisme ce qu'ils étaient en droit d'attendre de lui, non pas certes un pur ritualisme, mais une rencontre de l'Infini, de Dieu lui-même, dans le recueillement profond auquel doivent nous conduire, sous peine d'inutilité, toutes nos prières et nos cérémonies ...

Le mouvement charismatique, ou pentecôtiste, qui s'amorce au sein même de l'Eglise, ne traduit-il pas ce même besoin ? Sans doute il comporte des dangers, des dangers qui n'échappaient pas à saint Paul lui-même, mais ce n’est certes pas une raison suffisante pour le rejeter purement et simplement, a priori.

En tout cas ce qui est sûr, c'est que c'est l'Esprit Saint, Jésus vient de le dire, qui nous fera crever le plafond, comme il l'a fait pour les Apôtres.

Dès lors efforçons-nous par toutes nos cérémonies, par notre façon de donner les sacrements, de conduire les âmes jusqu'à la rencontre personnelle avec Dieu dans le recueillement... Présentons l'idéal du Christ dans toute sa beauté, avec toutes ses exigences... Ce sera le meilleur moyen d'agir, même dans le domaine temporel, en remplissant notre rôle spécifique et irremplaçable. Si nous vous apprenons à vous recueillir, si nous essayons de vous inculquer une vraie charité, un vrai souci de justice, un vrai idéal, si nous gravons dans vos cœurs ce principe évangélique : « Ce que vous avez reçu gratuitement, vous devez le donner gratuitement », après cela, laissons courir, vous n'êtes plus des marmots pour que vous ayez besoin que l'on vous pousse à vous engager dans une action politique et sociale de telle ou telle manière.

Et lorsque nous nous heurtons nous aussi, comme le Seigneur Jésus, à une imperméabilité au message authentique, quand il nous semble que nos auditeurs ou notre entourage « s'en moquent éperdument », au lieu de laisser tomber les bras, au lieu de ratatiner et de trahir le message de Jésus-Christ en le ramenant, comme les Apôtres, à un messianisme purement temporel et politique pour rendre les gens plus perméables à ce que nous allons dire, au lieu de cela, comme l'a fait Jésus, recourrons à l'Esprit Saint. Prions-le, supplions-le.

Si vous préparez un repas excellent avec tous vos soins, mais que vos invités n'ont pas d'appétit, si rien que de voir le beau plat que vous leur présentez les dégoûte, leur soulève le cœur, inutile d'insister, votre temps est perdu ; il faut d'abord leur donner quelque chose qui excite leur appétit et alors ils savoureront le mets que vous leur présenterez. C'est la même chose au point de vue spirituel : s'il n'y a pas cet appétit intérieur, qui vient uniquement de Dieu, de la présence et de l'action de l'Esprit Saint, nous travaillons "pour des prunes" !... Et c'est pourquoi la prière, et notamment la prière à l'Esprit Saint, doit accompagner inséparablement tout effort d'apostolat.

Associons-nous donc, tout spécialement durant ces neuf jours qui nous séparent de la Pentecôte, à cette neuvaine, la première de toutes, que les Apôtres, à l'instigation même de Jésus, ont fait au Cénacle avec la Vierge Marie. Prions l'Esprit Saint d'attiser en nous, mais pas seulement en nous mais aussi en tous ceux que nous côtoyons et auxquels nous voudrions porter le message, ce désir de crever le plafond, ce désir de vie plus profonde, plus épanouie parce qu'en harmonie parfaite avec la destinée merveilleuse à laquelle le Seigneur nous appelle.

 

* * * * * * * * * * * * * * * * *

 

Et aujourd'hui plus particulièrement, prions tous pour ces enfants qui ce soir, vont recevoir le sacrement de confirmation. Il fait que toute la Communauté s'unisse à la prière de l'Evêque ; avec toute sa ferveur, avec toute sa foi, avec toute sa conviction, qu'elle supplie l'Esprit Saint de venir prendre possession de ces gosses pour qu'il les aide durant toute leur vie à ressembler à Jésus-Christ., à avoir au moins cette ambition.

Avec toute notre ferveur, avec toute notre foi, répondons "Amen !" lorsque l'Evêque demandera pour eux les sept dons, les sept cadeaux de l'Esprit Saint :

Donne-leur, Seigneur, l'Esprit d'Intelligence ! Ah oui ! Seigneur, qu'ils ne soient pas bêtes, ces gosses, misère ! mais qu'ils comprennent ce qu'a voulu dire Jésus-Christ !

Donne-leur, Seigneur, l'Esprit de Science ! Qu'ils sachent l'expliquer, défendre leur foi auprès des autres !

Donne-leur l'Esprit de Conseil ! Que le Seigneur les éclaire quand ils ne sauront pas trop comment s'y prendre pour vivre à la mode du Christ !

Donne-leur l'Esprit de Sagesse ! Qu'ils aient le goût de tout ce qui est noble, de tout ce qui est grand, de tout ce qui est divin, de tout ce qui nous rapproche de Dieu.

Qu'ils aient l'Esprit de Force ! Cette force des martyrs, c'était carabiné, ça !

Et enfin ces deux derniers dons qui nous font vraiment vivre en enfants de Dieu :

La crainte de Dieu, c’est-à-dire le souverain respect de Dieu qu'ils soient impressionnés par Dieu. Dieu, ce n'est pas un petit copain ce n'est pas quelqu'un à notre niveau c'est l'Infini, et c'est l'Amour qui n'a pas de limites. Alors on demande cela, être impressionnés par Dieu comme par un grand personnage !

Et la piété ! la tendresse, parce que ce Dieu Infini, figurez-vous qu'Il est vraiment notre Père ! C'est quelque chose, "ça" !

Cet après-midi tout le monde va s'y mettre. Si vous ne pouvez revenir à l'église, lorsque vous entendrez sonner les cloches, qu'une petite pensée de votre cœur supplie le Seigneur de venir prendre possession de ces enfants pour que ce soient d'authentiques chrétiens...

 

Haut de la page