Année B – Assomption de la Vierge Marie


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SOMMAIRE DE L'HOMELIE

 

"Un Signe grandiose dans le ciel."

Dans l'Apocalypse, la Femme c'est l'Eglise persécutée par Satan, le Dragon, et finalement victorieuse...

Aujourd'hui l'offensive de Satan contre l'Eglise est plus insidieuse que jamais.

Dans la Tradition, cette femme victorieuse du Dragon, c'est aussi la Vierge Marie...

Aujourd'hui elle nous apparaît comme un signe d'espérance, elle nous indique comment nous nous en sortirons...

Nous célébrons la glorification céleste de la Sainte Vierge. Pourquoi cette Glorification s'étend jusqu'à son corps... ?

Cette glorification céleste a sa réplique ici-bas : personne, après son Divin Fils, n'est vénéré comme la Sainte Vierge...

Cette glorification terrestre a commencé dès sa vie terrestre : 3 personnes l'ont glorifiée :

Elisabeth - une femme dans la foule - Jésus lui-même.

 

1°) Jésus la béatifie parce queue a écouté la parole de Dieu et l'a mise en pratique :

- Saint Luc par 2 fois nous parle de cette méditation de la Sainte Vierge...

- L'Evangile de Marthe et Marie montrait autrefois que la Sainte Vierge avait rempli les deux rôles...

- Le mal essentiel de notre monde = nous vivons en surface...(conséquences) La Sainte Vierge nous indique le " moyen d'en sortir

 

2°) Une femme dans la foule béatifie le corps de la Vierge Marie, son corps de femme...

- Elle prévenait la béatification, la glorification de ce corps, par Dieu lui-même en ce jour...

- Pour réagir contre cette victoire de Satan qu'est l'érotisme actuel, respectons, glorifions, nous aussi, le corps de la femme, invention de Dieu lui-même...

 

3') Elisabeth béatifie la " Mère du Seigneur " qui vient la visiter et l'aider...

Que l'empressement joyeux des chrétiens à rendre service, à se mettre au service de leurs frères, s'oppose à l'égoïsme féroce qui règne dans le monde.

 

Ainsi les chrétiens seront l'antidote de ce spleen dont souffre notre époque...

 


HOMELIE

 

UN SIGNE GRANDIOSE APPARUT DANS LE CIEL... Une femme drapée dans la lumière du soleil, couronnée de douze étoiles... et un autre signe apparut aussi :

Un dragon énorme, rouge feu, en arrêt devant cette femme et prêt à dévorer son enfant !

C'est ainsi que l'auteur de l'Apocalypse décrivait à l'adresse des chrétiens alors persécutés ce combat gigantesque engagé entre l'Eglise, désignée sous le symbole de cette femme, et le Démon, le Satan, désigné sous le symbole de ce Dragon...

 

Ce combat, il dure encore... On dirait même que, depuis quelque temps, il a pris une nouvelle recrudescence. Il semblerait aujourd'hui que les forces de l'enfer se déchaînent de façon diaboliquement insidieuse contre l'Eglise, et même que ces forces du Mal, de l'erreur et du mensonge, cherchent à s'infiltrer jusque dans cette citadelle.

La Tradition chrétienne a vu aussi dans cette femme " drapée dans la lumière du soleil " et couronnée d'étoiles, le symbole de la Vierge Marie. Plus que jamais, en cette fête de son Assomption, elle nous apparaît comme " un signe grandiose ", un signe d'espérance, car en elle la grâce de son Fils a pleinement triomphé du Dragon infernal

Aujourd'hui nous célébrons l'apogée de cette victoire puisque le Christ associe aujourd'hui sa Maman à sa propre gloire et à sa résurrection.

Saint Paul nous le disait tout à l'heure : le dernier ennemi que le Christ terrassera, ce sera la mort ; l'ultime victoire de la grâce du Christ en chacun de nous, ce sera de nous associer à sa résurrection : " Dans le Christ, tous nous revivrons, mais chacun à son rang !". Comment la première du rang ne serait elle pas sa divine Mère ?

Aussi bien nous célébrons aujourd'hui la glorification de la Très Sainte Vierge dans son être intégral : en son âme et en son corps . Nous célébrons la résurrection de la Très Sainte Vierge, le première de tous les rachetés. Comment le Christ aurait-il pu attendre pour faire participer pleinement à sa Rédemption ce corps de sa Mère qui lui avait façonné, construit, donné l'instrument même de cette Rédemption, son propre corps à Lui ? Voilà pourquoi, après le Christ, elle est la première des ressuscités. Ce n'est pas seulement son esprit, son âme qui est entrée dans la gloire, c'est sa personne complète avec son corps. La gloire de son âme a rejailli sur son corps. Que de fois je vous ai dit, mes frères, qu'une âme toute claire, transparente, qu'une âme fervente, pleine d'idéal et de foi, qu'une âme pleine d'amour de Dieu transparaissait à travers le corps, le spiritualisait pour ainsi dire et lui donnait une beauté unique ! Plusieurs fois je vous ai parlé de ces vieillards que j'aimais contempler lorsqu'ils priaient parce qu'ils étaient irradiés par une lumière intérieure qui filtrait à travers leur visage... Cette lumière, c'était leur foi, leur idéal, leur amour de Dieu...

 

A plus forte raison, une âme comme celle de la Très Sainte Vierge devait-elle resplendir sur son corps et dès lors que cette âme a atteint son plein épanouissement, il y a un tel contrecoup sur son corps que celui-ci se trouve, lui aussi, comme spiritualisé et entre, lui aussi, dans la gloire ...

Ce triomphe céleste de la Sainte Vierge Marie, que nous célébrons en ce jour, a sa répercussion ici-bas. On peut bien dire qu'après le Christ il n'est personne au monde qui soit autant honoré, autant vénéré, autant aimé que notre Mère du ciel, personne dont l'image et la statue soient si souvent reproduites.

Dans toutes les villes, dans tous les villages, sur toutes les montagnes, sur toutes les collines, elle a ses sanctuaires où se pressent tant de fervents, de priants, qui viennent la chanter et la solliciter, qui viennent lui dire leur affection filiale.

A vrai dire, cette glorification terrestre de la Très Sainte Vierge a débuté dès sa vie ici-bas. Trois voix l'ont glorifiée, félicitée, exaltée, béatifiée...

Aujourd'hui, dans cet Evangile, c'est la voix de sa cousine Elisabeth qui la déclare " bénie entre toutes les femmes ", qui la déclare bienheureuse, parc qu'elle a cru !

Hier soir dans l'Evangile de la vigile, c'est la voix d'une femme perdue dans la foule attroupée autour du Christ et qui, émerveillée par les discours du Seigneur, béatifiait le corps de sa Mère, son corps de femme Heureuses les mamelles qui t'ont allaité et le sein qui t'a porté !"

Et dans ce même Evangile, la Vierge Marie était béatifiée par son propre Fils quand, répondant à l'exclamation de cette femme, il disait : " Plus heureux encore ceux qui écoutent la parole de Dieu et qui la mettent en pratique ! "

 

Ces trois béatifications de la Très Sainte Vierge dès sa vie ici-bas font ressortir trois remèdes au mal de notre monde d'aujourd'hui et ainsi elle apparaît dans notre ciel assombri comme un signe grandiose d'espérance et de salut.

En déclarant " heureux ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique ", Jésus Lui-même béatifiait dès ici-bas sa Mère, car c'est bien ce qu'elle faisait, la Vierge Marie : non seulement elle "buvait" les paroles de son divin Fils, mais elle les ressassait, elle les méditait, elle les mettait en pratique, comme elle ressassait et méditait ses faits et gestes.

Par deux fois, Saint Luc souligne dans son Evangile cette "méditation" de la Sainte Vierge : le jour de Noël, après le récit de l'adoration des bergers, il note : " Quant à Marie, elle conservait avec soin tous ces souvenirs et les méditait dans son cœur." (St Luc, ch.2, v.19) et, dans ce même chapitre (v.51), après l'épisode de l'Enfant Jésus perdu et retrouvé au temple, il note à nouveau : " Et sa Mère gardait fidèlement tous ces souvenirs en son cœur !"

 

Autrefois on nous faisait lire en cette fête l'Evangile de Marthe et de Marie. Jésus avait à Béthanie des amis chez lesquels il aimait se rendre pour se reposer, se détendre ou pour trouver quelque consolation aux jours d'ingratitude et d'échec... Un jour que le Seigneur était arrivé à l'improviste, Marie l'accueille avec grande joie et, tandis qu'elle lui tient compagnie dans la salle de séjour, sa sœur Marthe s'active pour préparer au Seigneur un repas digne de lui. Elle cherche, comme l'on dit, à ' mettre les petits plats dans les grands Finalement elle jalouse un peu sa sœur qui a la chance de pouvoir parler à loisir avec le Seigneur. Elle va le trouver : " Ca ne te fait rien, Seigneur, que ma sœur me laisse tout le travail à faire ? Dis-lui donc de venir m'aider Et Jésus de répondre à Marthe : " Ma pauvre Marthe, tu te mets en souci, tu t'affaires pour bien des choses, tu veux mettre les petits plats dans les grands nous n'avons pas besoin de tant de plats, un seul, un "petit rien" nous suffit ( Il était arrivé à l'improviste et il ne veut pas, le Seigneur, que l'on mette tout sens dessus dessous pour le recevoir.) Quant à Marie, elle a pris le bon morceau, elle a pris la bonne part, elle ne lui sera pas ôtée."

Pourquoi cette scène d'Evangile était-elle lue en ce jour puisque la Marie dont il est question ici n'est assurément pas la Mère de Jésus, mais la sœur de Marthe et de Lazare ? Eh bien ! je pense que l'Eglise voulait montrer par là que la Vierge Marie avait rempli, durant sa vie sur cette terre, en même temps le rôle de Marthe et celui de Marie. Elle avait dit à Nazareth faire la cuisine pour Saint Joseph et pour Jésus, et faire aussi le ménage, mais cela ne l'empêchait pas d'amorcer déjà cette contemplation de Dieu, cette union à Dieu qui fait actuellement son triomphe et sa joie. Au milieu des tâches les plus humbles, elle pouvait avoir ces entretiens avec Jésus, car Il était là, son Fils, elle pouvait lui parler, échanger des propos avec Lui, mieux que cela : elle pouvait se taire à côté de Lui. Ils n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre, leurs cœurs, leurs âmes, leurs pensées étaient si proches l'une de l'autre que même le silence était un vrai colloque intime entre eux deux.

 

L'un des maux les plus profonds de notre époque, celui qui est la source de tous les autres, la cause la plus profonde de notre désarroi, n'est-ce pas cette vie toute en superficie que nous menons ? L'homme est emporté par un tourbillon infernal. Le bruit continuel des machines, des voitures, des avions et de la radio crée autour de lui un environnement qui est à l'antipode du minimum de calme et de recueillement nécessaire pour réfléchir. L'accumulation des images par les affiches et la télévision fait que l'homme est un extraverti et ne descends jamais au tréfonds de son être, mais suit aveuglément les slogans, la mode, les idées lancées en l'air par des gens qui savent, eux, où ils veulent nous mener : l'homme est dépersonnalisé ! Comment cet homme qui ne réfléchit pas, qui ne descends jamais en lui-même, pourrait-il trouver Dieu ? Il est la proie facile de toutes les théories plus ou moins farfelues lancées a grand renfort de réclames et de moyens audiovisuels...

La Vierge Marie est pour nous un signe d'espérance parce que,- par son exemple, elle nous montre comment nous "en sortir", elle nous apprend à savoir nous ménager chaque jour quelques courts instants de silence, de recueillement, de prière... de méditation. Oui, si à sa suite, chaque jour, nous méditons durant quelques courts instants les paroles et les faits et gestes du Seigneur dans son Evangile, si nous savons y confronter ce qui se dit, ce qui se fait autour de nous, alors nous serons immunisés contre toutes les erreurs qui pullulent autour de nous ... Si, toujours à l'exemple de la Très Sainte Vierge, cette vie d'union à Dieu amorcée dans dette méditation, nous la poursuivons en vivant toutes nos actions sous son regard et soudés avec Lui, alors quelle force, quelle sérénité, quelle solidité de jugement cela nous donnera Après tout, n'est-ce pas cela la vie de la grâce ?

 

Aujourd'hui plus que jamais, demandons cette faveur, cette grâce à notre patronne : Notre-Dame de l'Assomption.

La seconde personne qui a béatifié la Sainte Vierge durant sa vie ici-bas, c'est cette femme anonyme qui, prévenant cette fête de l'Assomption, a glorifié, béatifié son corps, son corps de femme et de maman du Christ, et notamment dans ce corps tous ces appareils merveilleux - attention !- inventés par le Créateur lui-même pour construire cette merveille des merveilles qu'est un petit enfant " Heureux le sein qui t'a porté et les mamelles qui t'ont allaité !" Là alors, nous voilà bien à l'antipode de tout ce que nous entendons et voyons dans notre monde érotique qui tourne tout cela en dérision ! Faut-il être bête...! Réfléchissent-ils, tous ceux qui agissent de la sorte, qu'en se moquant de tout ce qui fait une mère, c'est de leur propre mère qu'ils se moquent, c'est de leur épouse, c'est de leur fille qu'ils se moquent, c'est de la Très Sainte Vierge Marie elle-même qu'ils se moquent...? pire, c'est de l'œuvre de Dieu qu'ils se moquent ! Car c'est bien lui qui a inventé tout cela ! N'est-ce pas lui, en effet, qui est le programmateur de la Nature, qui lui a donné ses lois pour qu'elle construise nos corps humains de telle et telle façon ? Se moquer de tout cela, c'est donc vexer Dieu, l'inventeur de toutes ces merveilles, vexer Dieu qui s'est surpassé, si je puis dire, en intelligence, en prévision, en programmation, en miniaturisation dans tous ces appareils qui apportent à bébé, à chaque stade de son évolution, tout ce qu'il lui faut pour que ce " point sur l'i ", que nous avons tout été au point de départ, aboutisse en l'espace de neuf mois à ce mécanisme si prodigieux qu'est un corps humain, même un corps de tout petit enfant ! Ne seriez-vous pas vexés vous-mêmes si on se moquait de ce que vous avez fait avec tout votre cœur ? De grâce, mes frères, soyons donc intelligents ... ! Il n'y a que les imbéciles et les crétins pour se moquer de ce qui est merveilleux !

 

Or, voilà bien un signe du triomphe de Satan en notre monde il a réussi, aujourd'hui comme jamais, à ce que le corps de la femme, ce corps merveilleux construit tout exprès pour devenir ce qu'il y a de plus sacré au monde, un corps de maman, il a réussi à ce que ce corps soit moqué, tourné en dérision, devienne pour l'homme un jouet, un simple instrument de plaisir... devienne un appât que l'on met sur n'importe quelle marchandise pour attirer le client Est-ce que je mens ou exagère en disant cela ?

Alors, mes frères, allons-nous plus longtemps supporter tout cela ? Vous les femmes, vous les jeunes filles chrétiennes, quand donc en aurez-vous assez d'être ainsi traitées, quand protesterez-vous, quand vous défendrez-vous, quand rugirez-vous devant de tels affronts...? Et vous, les hommes chrétiens, quand vous lèverez-vous au nom de la simple intelligence, au nom du respect et de l'amour de votre mère, de vos épouses, de vos filles, au nom de votre amour de la Vierge Marie, au nom du respect du Dieu créateur, pour rugir vous aussi quand vous entendez autour de vous,, dans vos ateliers ou vos bureaux, ces plaisanteries, ces moqueries archi-bêtes et vulgaires ? Quand cessera-t-on de faire de l'amour, de l'amour humain, un geste bestial, une "rigolade" ? Il y en a assez, assez... ! ça commence à bien faire !

Ah oui ! demandons à la Vierge Marie, à la Vierge dont le corps est aujourd'hui glorifié par Dieu lui-même, de nous donner le courage il en faut parfois pour respecter et faire respecter autour de nous le corps de la femme, cette invention de Dieu... C'est cela la pureté !

 

Enfin, dans l'Evangile de tout à l'heure, nous avons entendu Elisabeth béatifier la " Mère du Seigneur " qui lui faisait l'honneur de venir la visiter et l'aider.

Dans ce monde pourri d'égoïsme, dans ce monde où il y en a tant qui cherchent à exploiter les autres, dans ce monde où règne le "système D", (le système Débrouille-toi), cette démarche de la Vierge Marie nous suggère l'antidote en soulignant l'une des plus belles qualités de la femme : l'empressement à rendre service, l'empressement à se mettre au service des autres !

L'Ange a appris à la Très Sainte Vierge que sa cousine Elisabeth attend, elle aussi, un bébé, le petit Jean-Baptiste. Et la Vierge Marie qui, bien que toute plongée en Dieu, n'en a pas moins les pieds sur la terre, sait très bien, elle, qu'une maman qui attend un bébé est souvent fatiguée... Alors elle se précipite, " elle partit en hâte ", dit l'Evangile, pour aller l'aider, lui offrir ses services... !

Si tous les chrétiens se considéraient " au service des autres ", ne croyez-vous pas que cela changerait pas mal de choses en ce monde si dur ? Si, pour me répéter encore une fois, celui qui a plus reçu se sentait, de ce seul fait, débiteur auprès de ses frères, quel changement cela opérerait ... !

Ainsi la Vierge de la Visitation nous apparaît comme un signe dans le ciel, un signe d'espérance, nous indiquant la voie pour sortir de ce monde égoïste et cruel ... Allez-y, chrétiens ! Allez-y tous ensemble, je vous parie que le monde changera...!

Et voici que la Vierge qui reconnaît les merveilles que Dieu a faites en elle, voici que la Vierge qui a cru non seulement en Dieu, aux paroles que Dieu lui a adressées par l'entremise de son Ange, mais qui " est avec Dieu ", unie à Dieu " Le Seigneur est avec toi !" -, voici que cette sainte Vierge apporte la joie Le petit Jean-Baptiste exulte dans le sein de sa maman et celle-ci reconnaît la chance qu'elle a d'être visitée par la Mère de son Seigneur, et voici que celle-ci chante son Magnificat, chante les merveilles de Dieu ! " Le Seigneur fit pour moi des merveilles 1 désormais toutes les générations, tous les hommes me glorifieront, me béatifieront..." Elle l'avait bien prévue, l'humble Vierge Marie, cette glorification terrestre dont elle est l'objet et dont nous sommes les témoins et aussi, je l'espère, surtout en ce jour, les auteurs...

 

La joie... !

Vous les chrétiens et chrétiennes qui êtes appelés en ce jour, par l'exemple de notre Mère du Ciel, à vivre en profondeur, à vivre, comme elle, en symbiose avec Dieu...

Vous qui êtes appelés à relever la dignité de la femme jusque dans son corps, invention divine, que Dieu lui-même glorifie aujourd'hui en la personne de sa Mère...

Vous qui êtes appelés sur les traces de Marie à vous mettre joyeusement et avec empressement au service de vos frères ...

Vous serez l'antidote de ce spleen qui envahit de plus en plus notre monde parce qu'il vit tout en surface, parce qu'il n'a plus Dieu " avec lui ", parce que tout ce qui est sacré, et notamment l'amour, y est profané, ridiculisé, parce que l'égoïsme, un égoïsme sordide, y règne en maître... A ce monde matérialisé, désabusé, apportez donc, vous aussi, l'espérance, apportez-lui la Joie !

Notre-Dame de la Joie, aidez-nous, en vous imitant, à remplir cette tâche

 

 

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