Année B – Dimanche de Pâques


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SOMMAIRE DE L'HOMELIE

« Il est ressuscité ! »... Cette exclamation jaillie du cœur des Apôtres et des Saintes Femmes en ce jour s'est amplifiée au cours des siècles... Aujourd'hui elle est répercutée comme un écho par des centaines de millions de voix...

Essai de reconstitution de la journée de Pâques

1) Les Saintes femmes au tombeau... Celui-ci est vide... Marie Madeleine court avertir Pierre... Les autres inspectent... voient les Anges qui les chargent du message... effrayées, elles s'enfuient...

2) Pierre et Jean au tombeau :

Celui-ci est vide mais les linges sont à leur place... Jean croit ... Pierre est perplexe ... Ils retournent au Cénacle...

3) Madeleine est restée au tombeau : Apparition de Jésus... message... elle part le porter...

4) Entre temps, les autres femmes se sont ressaisies elles partent, elles aussi, porter le message... Jésus leur apparaît... Les Apôtres ne veulent croire ni les uns ni les autres...

Pourquoi Jésus avait donné rendez-vous « en Galilée » ?

Il ne voulait donner cet argument-massue du constat de sa Résurrection qu'à ceux qui avaient déjà adhéré librement à Lui... et Lui restaient fidèles au moins par le cœur...

Cependant les Apôtres ne partant pas, Jésus ne peut attendre plus longtemps pour visiter et consoler les siens.

5) - Apparition aux disciples d'Emmaüs.
   
- Apparition à Pierre.
   - Apparition aux Onze.

Pourquoi chez les évangélistes une telle diversité dans la narration des apparitions ?

 - L'essentiel de la prédication primitive : ce Jésus bien connu, crucifié... Il est vivant ... Il est ressuscité avec son corps...

- Les premiers chrétiens se rallient autour de cette foi à la Résurrection... C'est elle qui crée la communauté et non pas le contraire...

- Or, ce n'est pas le récit des apparitions qui aurait rendu ce témoignage des Apôtres plus crédible... puisque eux seuls en avaient été les témoins... (sauf pour celle aux 500 disciples... à identifier sans doute avec la seule justement rapportée par saint Matthieu en Galilée...)

- La seule chose constatable par tous était le tombeau vide (aussi tous en parlent... ). Cela ennuie ceux qui ne veulent pas croire... explications fantaisistes...

- Les gens croyaient les Apôtres

= à cause de leur conviction...
= à cause des miracles qu'ils faisaient eux-mêmes au nom de Jésus ressuscité
= parce que la Résurrection du Christ ne les étonnait pas outre mesure de sa part...

CONCLUSION :

Oui, notre chef est "unique"...
Réengageons-nous à sa suite en renouvelant nos promesses de baptême.

 


HOMELIE

 

LE CHRIST EST RESSUSCITE !... LE CHRIST EST RESSUSCITE !... 

L'écho de ce cri de joie et de triomphe, jailli du cœur des saintes femmes et des Apôtres en ce jour de Pâques, s'est amplifié au cours des siècles. Aujourd'hui encore, en ce jour, les chrétiens orientaux se saluent par cette acclamation. Aujourd'hui, elle est répercutée par des centaines de millions de voix dans le monde entier, à travers tous les continents...

Tout est parti de la démarche de ces quelques femmes, dont vient de nous parler St Marc (ou dont St Marc nous parlait cette nuit), qui, à l'aube de ce jour, se rendaient au cimetière pour – nous dirions aujourd'hui – arranger la tombe, y porter des fleurs, à l'époque pour compléter l'embaumement de leur Maître fait un peu hâtivement l'avant-veille pour ne pas risquer d'enfreindre la loi du repos du sabbat qui allait commencer. Chemin faisant, elles se redisaient leur peine, leur tristesse de la mort de Jésus. Mais elles étaient aussi inquiètes : qui leur enlèverait la dalle bien lourde qui fermait l'entrée du sépulcre ?

A leur arrivée, elles sont toute stupéfaites : la dalle est enlevée. Un coup d'œil rapide : le corps, le cadavre n'est plus là !

Et voici qu'à partir de là, comme le dit si bien le Père Bruckberger dans son Histoire de Jésus-Christ (p. 561), « dans le petit matin, c'est une série d'allées et venues innombrables, par des chemins divers, où les gens se rencontrent, se manquent le plus souvent, voient des anges, ne les voient plus, où tout le monde paraît jouer à cache-cache avec tout le monde. C'est bien l'atmosphère d'un coup de théâtre invraisemblable, incroyable, mais vrai, inéluctablement vrai et réel ! »

Marie-Madeleine, tant de jambes qu'elle a, court avertir le chef des Apôtres, Pierre, tandis que ses compagnes restent à inspecter les alentours et regardent à nouveau à l'intérieur du sépulcre. Soudain, elles aperçoivent deux jeunes hommes vêtus de blanc : « Vous cherchez Jésus de Nazareth, le Crucifié ? Il n'est plus là !... Pourquoi cherchez-vous parmi les morts celui qui est vivant ?... Il est ressuscité ! Allez vite le dire à Pierre et aux autres. Dites-leur qu'Il les précède en Galilée : c'est là qu'ils le verront !... » Saint Marc nous dit qu'elles furent toute apeurées et qu'elles s'en allèrent, elles aussi, à toutes jambes, comme des folles  !... 

Pendant ce temps, Pierre, averti par Madeleine, se fait un devoir d'aller vérifier si ses dires sont bien exacts. Il court au tombeau avec Jean, son ami inséparable ; Jean est plus jeune que lui : il arrive le premier, mais, par respect pour son ancien, par respect pour l'autorité, il l'attend pour le laisser entrer d'abord. Cependant, s'étant penché, il voit bien qu'en effet, de toute évidence, le corps n'est plus là mais que le linceul est resté à sa place. Pierre arrive quelques instants après. Lui, il entre directement dans le tombeau : oui, le corps du Christ n'est plus là, mais, chose surprenante, le linceul est resté à sa place et la mentonnière aussi, comme si le corps du Christ avait été volatilisé !

Cela suffit à Jean : il se rappelle que le Christ avait dit qu'il ressusciterait le troisième jour, et dès à présent, il croit.

Quant à Pierre, il revient au Cénacle, tout pensif...

Madeleine, elle, ne revient pas avec eux : elle est restée près du tombeau et elle pleure... Soudain, elle entend marcher derrière elle : c'est le jardinier !... « – Monsieur, pourquoi l'avez-vous enlevé ? Où l'avez-vous mis ? Dites-le moi et je l'emporterai !... – Marie !... » C'est la voix de Jésus, elle le reconnaît, se jette à ses pieds et s'y cramponne... « Ne t'accroche pas ainsi à Moi, je ne suis pas encore remonté vers mon Père (de façon définitive), mais va dire à mes disciples : voici que je remonte vers mon Père, et votre Père, vers mon Dieu, et votre Dieu. » (St Jean, ch.20, v. 11-18). Elle part aussitôt porter le message aux Apôtres... 

Cependant, les autres saintes femmes qui, après un premier moment d'effroi, se sont ressaisies, l'ont précédée. Elles ont raconté aux Apôtres l'apparition et le message des anges, message que Jésus leur a confirmé car Il leur est apparu lui-même sur le chemin du retour : « Allez annoncer à mes frères qu'ils doivent partir en Galilée, et là, ils me verront. » St Matthieu, (ch.28,v.9-10).

Mais les Apôtres ne veulent croire ni les uns ni les autres, "tout cela leur paraît pur radotage", des histoires de bonnes femmes et ils se refusent à y croire (St Luc, ch.24,v.11 - St Marc, ch.16,v.11).

Le reste de la journée dut se passer, pour les Apôtres, à commenter tous ces événements : de toute évidence, le corps du Christ n'était plus dans le tombeau. Ce qui devait leur paraître curieux, c'est qu'on ait laissé en place le linceul et la mentonnière, sans qu'on les ait emportés avec le corps, sans qu'ils aient été rejetés pêle-mêle dans un coin comme le ferait quelqu'un qui se relève d'un sommeil... Assurément ils devaient être perplexes... Mais de là à croire que le Christ était ressuscité, à part saint Jean, non ! non ! ils ne le croyaient pas... Ils le croyaient si peu qu'au lieu de s'empresser de se rendre en Galilée, comme le leur demandait le Christ d'après le message des femmes, ils restent là, enfermés au Cénacle... Ils commencent même à se disperser, tels ces deux disciples qui prennent la route d'Emmaüs pour rentrer chez eux avant la nuit...

 

Le Christ, Lui, dans sa tendresse, se montre plus impatient. Il a hâte de revoir les siens, de se faire reconnaître par eux, de les consoler après la terrible séparation de sa mort... Cet argument massue du constat de sa résurrection, Jésus, qui tient à ce que notre adhésion à Lui, tout en étant raisonnable et fondée, ne soit pas forcée, cet argument massue, Jésus voulait le réserver à ceux qui, malgré l'abandon de tous les autres, avaient librement choisi déjà de la suivre, de le croire. (St Jean, ch.6, v. 60.66-69) Sans doute, cette foi avait subi une éclipse en ces jours de ténèbres que l'on venait de vivre, mais leurs cœurs lui restaient fidèles et c'est pourquoi, comme Il le leur avait du reste déjà dit avant sa Passion, il leur donnait rendez-vous en Galilée. Là, loin des foules, en pleine campagne, Il pourrait se manifester à ceux qui avaient cru librement en Lui.. 

Mais, s'ils montrent si peu d'empressement à se rendre au rendez-vous, le Seigneur, Lui, dans sa tendresse pour eux, est trop impatient pour épouser leurs délais ... 

Sur la route d'Emmaüs, deux disciples, Cléophas et un autre, rentrent donc chez eux. Ils sont bien abattus... Un voyageur les croise et, avec cette simplicité toute méridionale, toute orientale, où chacun s'intéresse à tout ce qui arrive aux autres, il engage la conversation : « Vous avez l'air bien triste ! Que vous est-il donc arrivé ? » Et eux de raconter les événements de ces jours derniers concernant un certain Jésus de Nazareth, homme puissant en œuvres et en paroles. Ils avaient espéré, eux, que ce serait le Messie, celui qui sauverait le Peuple d'Israël, qui l'affranchirait des Romains, des Païens et, au contraire, il avait été condamné par l'autorité religieuse suprême et il avait été exécuté par les romains voici trois jours. « Oh ! il est bien vrai que des femmes qui font partie de notre groupe sont allées de bonne heure à son tombeau ce matin et n'ont pas trouvé son corps. Elle sont même venues nous raconter qu'elles avaient vu des anges qui leur avaient dit qu'Il était ressuscité... Certains des nôtres sont allés constater l'exactitude des faits : il est bien vrai que son corps a disparu, mais Lui, ils ne l'ont pas vu ! » (St Luc, ch.24, v.13-33). Et le voyageur inconnu cherche à les consoler et à ressusciter dans ces cœurs de juifs la foi et l'espérance à l'aide des Ecritures... On arrive à Emmaüs. Le voyageur fait mine de s'esquiver et d'aller plus loin. Mais eux le pressent, le forcent : « Reste avec nous, le jour est à son déclin, la nuit est déjà là... » Il accepte, partage leur souper et, à la fin, refait le geste déjà gravé dans toutes les mémoires, le geste par lequel le Christ avait clôturé son dernier repas avec les siens, le geste de la fraction du pain. Alors c'est pour eux comme un trait de lumière : « C'est Lui, c'est le Christ ! » Eux aussi le reconnaissent, mais il disparaît à leurs regards...

Alors tout joyeux, ils s'enfilent à nouveau deux heures de marche pour retourner à Jérusalem raconter aux Apôtres ce qui leur est arrivé. Ceux-ci les accueillent par ce cri joyeux : « Oui, oui, c'est bien vrai, le Seigneur est ressuscité ! Pierre l'a vu... Il est apparu à Pierre ! » Eux-mêmes se mettent alors à raconter ce qui leur est arrivé sur la route et comment ils l'ont reconnu à la fraction du pain.

Ils avaient à peine achevé leur récit que soudain Jésus, Lui-même, se présente à eux. Ils n'en croient pas leurs yeux, ils croient rêver, ils croient voir un fantôme. Alors Jésus leur montre les cicatrices laissées par les clous dans ses mains et ses pieds, et la plaie de son côté ouvert par la lance du soldat. Il leur demande de le palper, de le toucher. Et comme ils n’arrivent pas encore à croire, Il leur demande à manger et mange devant eux les restes de leur repas, du poisson grillé. C'est alors, nous dit Saint Jean, que Jésus donna à ses Apôtres, de façon très explicite, le pouvoir de pardonner en son nom les péchés. C'était, au fond, le pouvoir d'appliquer la grâce de ce sang qu'il avait versé "en rémission des péchés". (cf. St Jean, ch.20,v.21-24).,

 

Voilà comment nous pouvons nous représenter la succession des événements de cette journée de Pâques si nous rassemblons les divers enseignements qui sont épars dans les évangiles. 

Aucun des évangélistes, en effet, ne nous donne tous ces événements ainsi regroupés. Saint Jean et saint Luc, qui dans leurs évangiles se sont attachés plus spécialement au ministère de Jésus à Jérusalem, nous parlent surtout des apparitions dans cette ville. Saint Matthieu, qui s’est intéressé plus particulièrement au ministère de Jésus en Galilée, ne nous parle que de l'apparition de Jésus en cette province. Quant au texte de saint Marc, tel que nous le possédons aujourd'hui, il ne nous raconte que la venue des saintes femmes au tombeau et le message que leur confient les anges. Il semble bien que la suite du texte primitif de saint Marc ait été perdue et qu'un second rédacteur l'ait remplacé par une simple énumération des autres apparitions, d'après la version de saint Luc, semble-t-il.

Cette diversité des récits évangéliques, ce laconisme de certains, ne doivent pas nous surprendre outre mesure.
D'abord cela montre qu'il n'y a eu entre eux aucune entente préalable.

Mais il faut aller plus loin. Les documents nous montrent que l'essentiel de la prédication apostolique primitive, c'était que ce Jésus, bien connu de tous comme un homme « puissant en œuvres et en paroles » (St Luc, ch.24, v.19), comme quelqu'un qui est passé en faisant le bien, et en guérissant les malades (Actes, ch.10, v.37-44), ce Jésus qui avait été crucifié... il était ressuscité, vraiment ressuscité en chair et en os. C'est cette affirmation dont témoignent les Apôtres dans tous leurs discours. C'est à cause d'elle qu'ils seront persécutés, arrêtés, flagellés, et il en sera de même pour saint Paul (cf. en particulier Actes ch.17, v.31-32 et ch.25, v.19). La première communauté chrétienne est constituée par ceux qui ajoutent foi à cette affirmation. Oui, c'est la foi à la Résurrection du Christ qui crée la communauté chrétienne primitive, et non pas le contraire, comme voudraient le faire croire nos adversaires à l'encontre des documents. 

Or on ne voit pas bien ce que le récit détaillé des apparitions aurait pu apporter pour rendre plus crédible cette affirmation des Apôtres puisque, eux seuls, avaient été les bénéficiaires de ces apparitions. Ils ne devaient en parler qu'entre amis, dans de petits cercles chrétiens qui étaient curieux de tout ce que Jésus avait fait. Comme il en ira des récits de l'enfance du Seigneur, ces récits appartenaient, eux aussi, à la vie privée et non à la vie publique du Christ. Sauf peut-être toutefois l'apparition « à plus de 500 frères à la fois » dont parle Saint Paul aux Corinthiens (lère aux Corinthiens, ch.15, v.3-8) et qu'il semble falloir identifier avec l'apparition en Galilée, la seule dont parle Saint Matthieu parce que, justement, elle était en quelque sorte publique. (Matthieu, ch.28, v.16-20) Les Apôtres, convaincus par les apparitions de Jérusalem et retournés en Galilée, avaient du avertir tous ceux qu'ils avaient pu trouver fidèles au Christ du lieu et de l'heure de ce rendez-vous solennel que Jésus leur avait donné en pleine nature, sur une montagne de Galilée. 

En dehors de cela, la seule chose que tout le monde pouvait aller constater, et qui est en effet rapportée par les quatre évangélistes, c'est que le tombeau du Christ était vide... Cela a toujours ennuyé ceux qui ne voulaient pas croire, à commencer par les Grands Prêtres qui, nous dit saint Matthieu, soudoyèrent les soldats gardiens du sépulcre pour qu'ils répandent la version d'après laquelle les Apôtres auraient volé le corps du Seigneur pendant que, eux, ils dormaient (Matthieu, ch.28,v.11-16). Mais il n'apparaît nulle part que les Apôtres aient jamais été poursuivis comme "violateurs" de tombeau, ce qui, à l'époque, rendait passible de la peine capitale... Il était donc bien difficile de soutenir cette théorie, d'autant que celui ou ceux qui auraient volé le corps du Christ n'auraient certainement le corps... Alors d'autres ont voulu prétendre que le corps du Christ avait été englouti lors du tremblement de terre dont parle St Matthieu (ch.28, v.2). Mais là encore, comment se fait-il que le linceul n'ait pas été englouti avec ? Enfin dernière trouvaille ! les termites auraient dévoré le corps c’est écrit noir sur blanc dans un ouvrage récent !... N'importe quoi, n'importe quelle absurdité plutôt que de se rendre à la vérité !...

Au demeurant c’est un fait d'histoire que nul ne peut contester : c'est sur les lieux mêmes de son exécution, auprès de sa tombe encore toute fraîche, dans ce pays où il avait vécu, que des milliers de gens, 3000, puis 5000 (cf. Actes des Apôtres, ch.2,v.41 - ch.4,v.4), ont adoré un crucifié, aujourd'hui nous dirions un pendu ! Et la plupart de ces adorateurs étaient des juifs, des juifs pour lesquels Dieu était essentiellement le Transcendant, le Tout-Autre ! Des crucifiés, des pendus, Dieu sait hélas ! s'il y en avait à cette époque ! Pourquoi celui-ci a-t-il suscité une telle foi, une telle vénération ? Parce que ses Apôtres l'ont déclaré ressuscité ! Et qui est-ce qui a pu rendre crédible à ce point l'affirmation par les Apôtres d'un fait aussi extraordinaire ? Sans doute l'assurance imperturbable avec laquelle ils l'affirmaient malgré les menaces et les coups ; sans doute aussi, les textes le prouvent, les miracles qu'eux-mêmes accomplissaient au nom de ce Christ ressuscité, mais aussi, et surtout je pense, parce que beaucoup parmi les auditeurs des Apôtres avaient connu eux-mêmes ce Christ, qu'ils avaient vu ses miracles ou en avaient entendu parler et que ce dernier, le plus extraordinaire de tous il est vrai, leur apparaissait comme le couronnement de toute sa vie...

  

Oui, mes frères, notre Christ est unique ! Dans tout le cours de l'histoire humaine, on n'a jamais, jamais rencontré, même d'infiniment loin, quelqu'un de pareil...

Aujourd'hui, nous aussi nous proclamons sa victoire sur la mort, proclamons sa Résurrection.

Avec plus d'élan et de ferveur que jamais, réengageons-nous pour lutter à sa suite contre le mal sous toutes ses formes, en renouvelant les promesses de notre baptême...

 

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