Année C – 3ème dimanche ordinaire


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SOMMAIRE DE L'HOMELIE

Entretien de Paul VI et d'Athénagoras (5 janvier 1964).
Seul le souci de la vérité évangélique peut réunir les chrétiens...

Le souci de vérité chez Saint Luc :

- cf. ce début de son Evangile...
- cf. son impartialité.. il parle aussi bien de ce qui est pour... que de ce qui est contre...
- L'authenticité et la voracité de l'Evangile confirmées par la conversion des contemporains et des compatriotes du Christ...

L'ère chrétienne doit être une ère jubilaire, c'est-à-dire une ère de réconciliation... (cf. 2ème partie de ce passage d'Evangile)
La réconciliation, l'unité des diverses confessions chrétiennes, ne pourra se faire que par le souci de vérité et de fidélité absolue à l'enseignement du Christ...
Progrès faits vers cette unité doctrinale grâce à ce souci...

L'accord est plus difficile peut-être aujourd'hui entre les catholiques
Du fait de l'instruction de "faux frères" qui enseignent une doctrine qui rompt le droit fil de la Tradition...
Réagissons contre cela avec énergie…
Serrons-nous fraternellement les coudes, comme le demande St Paul...


HOMELIE

C'ETAIT IL Y A 13 ANS, le 5 janvier 1964, Paul VI rencontrait à Jérusalem le patriarche orthodoxe Athénagoras.

De cette entrevue mémorable, j'ai eu la chance d'avoir en mains l'enregistrement inédit et je vous en livre quelques phrases...

Le Pape, après avoir témoigné son émotion, après avoir demandé au Patriarche de pouvoir s'exprimer en français pour que ce lui soit plus facile, disait ceci :

– Paul VI : Je veux profiter de ce moment pour vous dire la loyauté absolue avec laquelle je traiterai toujours avec vous.

– Athénagoras : La même chose...

– Paul VI : Je ne vous cacherai jamais la vérité...

– Athénagoras : J'ai confiance absolue en votre Sainteté, absolue, absolue...

– Paul VI : J'essaierai, j'essaierai toujours de la mériter, de la mériter... Je désirerais savoir quelle est l'idée de votre Sainteté, de votre Eglise, sur la Constitution de l'Eglise, et je vous dirai ce que je crois exact qui soit dérivé de l'Evangile et de la volonté de Dieu, et de la Tradition authentique, je vous le dirai s'il y a des problèmes qui ne coïncident pas avec votre idée de la constitution de l'Eglise, on fera des discussions, on essaiera de trouver la vérité.

–  Athénagoras : La même chose de notre part...

– Le Pape : On ne veut rien d'artificiel, ni d'accidentel, seulement ce que nous croyons être la pensée authentique (de Jésus-Christ).

–  Athénagoras : Dans l'amour de Jésus-Christ...

– Le Pape : Aucune question de prestige, de primauté qui ne soit celle fixée par le Christ. Voyons ce que le Christ nous demande et chacun prend sa position, mais pas avec les idées humaines de prévaloir, d'avoir de la louange, d'avoir des avantages mais de servir.

– Athénagoras : Comme vous... Vous m'êtes cher au fond du cœur !...  

Ce qui ressort de cet entretien, c'est que le Pape, aussi bien que le Patriarche, pensent que la seule façon de pouvoir refaire l'unité entre les chrétiens, c'est de revenir à la vérité de l'Evangile toute simple, toute crue.

 

-o0o-

Ce souci de vérité possédait bien l'évangéliste saint Luc.

Vous venez d'entendre comment, quand il a écrit son Evangile, il prétendait bien faire œuvre d'historien honnête. Il nous dit qu'il s'est soigneusement renseigné, qu'il a vérifié tout ce qu'il allait nous raconter pour que son disciple, son ami Théophile, sache bien que sa foi reposait sur la vérité, et non pas sur des fables !

Ce évangéliste nous donne même ici, en quelques lignes, en quelques mots, la filière qui nous garantit la valeur historique de ce qu'il va nous dire dans ton Evangile. Il remonte à « ce que nous ont transmis ceux qui, dès le début, ont été témoins oculaires d'événements qui se sont accomplis parmi nous. » Donc, au point de départ, des témoins oculaires : les Apôtres et les disciples du Seigneur, bien placés pour savoir ce qu'avait dit et fait le Seigneur. Ensuite, ces témoins oculaires sont devenus « serviteurs de la parole » : ils nous ont « transmis » par leur parole dans leurs sermons, ce qu'ils avaient vu. Les Apôtres, en effet, ont prêché tout d'abord l'Evangile avant de l'écrire.

Enfin l'exactitude entre ce qu'ils avaient vu et ce qu'ils ont raconté dans leurs sermons nous est garantie parce qu'il s'agissait « d'événements qui se sont accomplis parmi nous. » Les premiers auditeurs des Apôtres étaient, en effet, des compatriotes et des contemporains du Christ. Les événements auxquels les Apôtres faisaient allusion dans leurs discours s'étaient passés parmi eux : c'est bien en Palestine en effet, dans le pays de Jésus que les Apôtres ont prêché tout d'abord l'Evangile. Comment ces auditeurs auraient-ils accepté ce que les Apôtres leur disaient sur le Christ, comment l'auraient-ils accepté jusqu'à se convertir malgré les persécutions, s'ils n'avaient pas été obligés de reconnaître que ça correspondait à ce que, eux aussi, ils savaient sur le Christ, s'ils n'avaient pas été obligés de reconnaître que c'était exact ?

Voilà pourquoi la grande préoccupation des premiers chrétiens était de savoir ce qu'avaient dit les Apôtres, ce qu'ils avaient prêché, au pays de Jésus, aux gens qui l'avaient bien connu. On le voit déjà dans les Actes des Apôtres. Dans ce livre dont il est l'auteur, saint Luc écrit par exemple au chapitre 2, verset 42 : « Ils (les premiers chrétiens de Jérusalem) se montraient assidus à l'enseignement. Ce souci de remonter aux Apôtres pour être bien sûr de l'exactitude ce que l'on apprenait sur le Christ, nous le retrouverons dans bien des livres de cette époque apostolique. C'est ainsi que, vers 110 - 120, Papias, évêque de Hiérapolis, écrivait : « Si quelque part venait quelqu'un qui avait été dans la compagnie des Anciens (= des Apôtres), je m'informais de ce que disaient ces Anciens : qu'ont dit André ou Pierre, ou Philippe, ou Thomas, ou Jacques, ou Jean ?... » On pourrait donner bien d'autres citations. Oui ! tous les documents de l'époque nous montrent que la première communauté chrétienne ne cherchait certes pas à inventer. Son unique souci, un souci inspiré par son amour du Christ, était de savoir ce que le Christ avait dit ou fait exactement et d'y rester fidèle. Et pour le savoir exactement, un seul critère : ce qu'avaient dit, ce qu'avaient prêché les Apôtres à ceux qui connaissaient bien, eux aussi, le Christ puisqu'ils étaient ses compatriotes.

Saint Luc vient de nous raconter ce retour de Jésus à Nazareth au cours de son ministère. C'était un jour de sabbat. Jésus se rend à la Synagogue, l'église juive de son village. On lui demande, comme notable, de faire la lecture, la lecture de la Bible. Il ouvre le Livre et tombe sur le passage d'Isaïe qui compare l'ère messianique, l'ère chrétienne, à une longue année jubilaire, à cette année particulièrement agréable au Seigneur. En effet, chez les juifs, cette année jubilaire, qui revenait tous les 50 ans était une année de réconciliation et de justice. Tous ceux qui, durant les cinquante années écoulées, avaient été obligé de vendre leurs terres, leur patrimoine, le retrouvaient pour repartir à égalité, pour bien montrer que l'on était tous frères et que l'on avait tous autant de droit à avoir les moyens de gagner sa vie et d'avoir quand même un peu de bonheur sur la terre. Tous les cinquante ans — et même un peu plus tard tous les sept ans — ceux qui avaient été obligés de se vendre comme esclaves pour avoir de quoi vivre, étaient libérés, et le livre du Deutéronome demandait que l'on donne à l'esclave que l'on renvoyait libre tout ce qu'il lui fallait pour pouvoir repartir à neuf. Certes, les juifs furent bien souvent infidèles à ces prescriptions de la Loi et les prophètes Jérémie et Ezéchiel protesteront : ils diront même que tous les malheurs qui arrivent au peuple d'Israël sont en grande partie punition de cette infidélité-là en particulier.

 

Ce texte qui prône ainsi la réconciliation, la fraternité, vient bien en cette semaine où l'Eglise nous demande de prier pour l'unité de tous les chrétiens, de tous ceux qui se réclament du Christ : catholiques, protestants, orthodoxes.

Cette unité des chrétiens ne pourra se refaire en profondeur, comme le disait Paul VI à Athénagoras, qu'à partir de l'Evangile.

Que dit l'Evangile, qu'a voulu dire, qu'a demandé le Seigneur ?

Et de fait, dans le mesure où catholiques, protestants, orthodoxes ont cherché ensemble, sincèrement, à partir des textes évangéliques, quelle était la doctrine du Christ, quelle était sa volonté, ils sont tombés d'accord… C'est ainsi qu'il y a eu un grand pas en avant au point de vue de l'accord sur la doctrine concernant la Sainte Eucharistie. Il y a même sur ce sujet un traité rédigé par le frère Max Thurian, moine protestant de Taizé, qui reprend exactement la doctrine catholique… C'est donc qu'en approfondissant les paroles du Seigneur Jésus sur l'Eucharistie, eh bien l'on a trouvé que la doctrine catholique était dans le droit fil de ce que Notre Seigneur avait enseigné... C'est ainsi encore que catholiques, protestants, orthodoxes, ont réussi à donner une traduction commune de la Bible ! C'est une avancée formidable, non seulement vers une entente sentimentale, mais vers un retour à l'unité doctrinale, et donc vers un retour à l'unité tout court, puisque ce qui nous divisait, c'était le fait que ces "frères séparés " n'étaient pas d'accord jusqu'ici avec divers points de l'enseignement catholique.

Plus que ce rapprochement doctrinal avec nos "frères séparés", ce qui aujourd'hui pose un problème peut être encore plus difficile à résoudre, c est le désaccord qui existe entre les catholiques eux-mêmes, du fait de l'intrusion de "faux frères" novateurs.

Ce qui rend, en effet, une réconciliation "doctrinale" et un accord profond quasi impossible avec ces novateurs, c'est qu'ils rompent sciemment et volontairement avec la doctrine traditionnelle de l'Eglise, ceci, disent-ils, pour rendre le christianisme "acceptable" pour les gens d'aujourd'hui !

Vouloir apporter le christianisme à notre monde moderne, le faire accepter et admettre par tous, c'est assurément une belle intention mais encore faut-il que ce soit le christianisme, la religion authentique de Jésus-Christ qu'on lui présente et non un christianisme édulcoré, revu et corrigé par ces Messieurs !

Ils répondent que le désaccord qu'il y a entre ce qu'ils enseignent et l'enseignement traditionnel de l'Eglise ou même avec l'Evangile, n'est qu'un désaccord apparent qui tient à la façon de s'exprimer. Vu la mentalité de l'époque, les Apôtres ne pouvaient s'exprimer autrement, mais en réalité ils voulaient bien dire la même chose qu'eux !

Ce serait à voir ! Avouez que se serait quand même inimaginable qu'il ait fallu attendre l'arrivée de ces "nouveaux théologiens " pour comprendre exactement ce qu'avaient voulu dire Jésus-Christ et ses Apôtres !...

A supposer que les Apôtres, et même le Seigneur Lui-même aient voulu tenir compte de "la mentalité" de leur époque, encore faut-il admettre que s'ils ont prêché, c'était pour être compris et compris dans le vrai sens ! A quoi leur aurait-il servi d'employer un langage qui aurait fait entendre tout de travers ce qu'ils voulaient dire, un langage qu'on ne comprendrait bien qu'aujourd'hui ?... En vérité, il ne semble pas que le Christ et les Apôtres, eux, aient voulu tellement tenir compte de la mentalité de leur époque, qu'ils aient accepté de réduire le message à ce que pouvait supporter cette mentalité. Le discours de Jésus sur le pain de vie (cf. St Jean, ch.6 en particulier, v.52, v.60, v.66) heurtait de plein fouet la mentalité de l'époque : « Comment celui-ci peut-il nous donner sa chair à manger et son sang à boire ? » Boire le sang de quelqu'un était inimaginable pour les juifs qui n'avait même pas le droit de boire celui des animaux ! Même dans sa façon de s'exprimer, le Christ heurtait là encore la mentalité de ses auditeurs. Il n'empêche qu'il ne change rien à ses affirmations... De même, à la fin du discours sur la montagne, Jésus reconnaît que bien peu de gens accepteront de prendre la voie étroite qu'il vient d'indiquer : il ne change rien pour autant à ce qu'il vient de dire. (St Matthieu, ch. 7, v. 13-14).

Saint Paul lui aussi ne se fait aucune illusion : il sait fort bien que ce Christ crucifié qu'il prêche heurte la mentalité de ses auditeurs , que c'est « un scandale pour les Juifs, une folie pour les païens » (1ère au Corinthiens, ch. 1, v.23). Il ne l'en prêche pas moins !

Une autre raison pour laquelle les novateurs essaient de se justifier, c'est que l'homme moderne, comme le disait la dramaturge Artaud, a "la haine" du passé, parce que ce culte du passé s'oppose à la créativité. L'homme moderne ne veut plus du déjà vu, déjà connu ; il veut du changement, de l'inédit ; la créativité, c'est en effet un mot à la mode !

Je dirais d'abord que cette soif du changement pour le changement, cette rupture systématique avec le passé, c'est un peu, adolescent ! A cet âge, on croit volontiers que tout ce qui a été dit ou fait ou pensé avant soi est ridicule, que c'est à partir de soi que le monde (ici le christianisme) va commencer ! Cet âge, il a un nom, excusez-moi, on l'appelle : "l'âge bête" !

Pensez un peu du reste à ce qu'il adviendrait de la science si elle faisait fi du passé et voulait recommencer à zéro sans tenir compte de tout l'acquis des prédécesseurs !

 

En tout cas, cette soif de changement, cette rupture avec le passé qui est peut-être le fait d'une mentalité adolescente et pré-scientifique, n'est absolument pas la mentalité de la masse, de la base, comme on dit dans le jargon actuel. A preuve la réaction de la base devant toutes ces nouveautés ! Devant cette Eglise ou ce Christianisme "champignon" ! Réaction si forte que nos Evêques ont dû en tenir compte dans leur dernière assemblée de Lourdes : ils l'ont dit eux-mêmes ! La base avec son bon sens n'admet pas le changement dans la religion, dans la moral, et le dogme, le changement dans la vérité ! et elle a tout à fait raison...

Il y a certes des tempéraments conservateurs qui ont peur de tout changement, qui par principe sont remplis de méfiance pour toute innovation. Et il y a aussi des tempéraments qui aiment le changement : plus une chose sort de l'ordinaire, plus ils l'apprécient. Mais quand ces tendances influent sur l'attitude de ces personnes vis-à-vis de la vérité, il est évident qu'elles jouent un rôle tout à fait illégitime et irrationnel... Déclarer par exemple : je crois à la liberté parce que j'ai l'habitude d'y croire et qu'on a toujours pensé que l'homme était libre, serait aussi insensé que de dire : je le conteste pour la seule raison qu'on l'a toujours admis jusqu'ici, parce que ce n'est pas une idée "nouvelle" et qu'en la rejetant, je fais preuve d'originalité et de dynamisme !... Ce n'est pas parce qu'on a toujours cru que deux et deux font quatre que cela n'est pas vrai ! (cf. Dietrich Von Hildebrand, Le cheval de Troie dans la Cité de Dieu, Ed. Beauchesne).

Quand il s'agit de la religion chrétienne, la seule façon d'être dans le vrai, c'est de savoir exactement ce que Jésus nous a enseigné, comme le disait le Pape à Athénagoras : c'est la seule chose qui nous intéresse.

Et comment le savoir au juste si nous ne nous en remettons pas à ceux que le Christ a chargé explicitement de nous transmettre son Message : les apôtres et son Eglise ? Je pense qu'avant de leur confier ce rôle, le Christ a dû s'assurer qu'ils étaient aptes à nous le transmettre de façon authentique et donc qu'il a fait ce qu'il fallait pour être bien compris par eux.

Durant cette semaine de l'unité, nous devons demander que tous les chrétiens, à quelque confession qu'ils appartiennent, aient avant tout ce souci, comme le demandait le Pape, de savoir d'abord ce que Jésus a enseigné, ce que Jésus-Christ a voulu. C'est là la clef de voûte de notre Eglise, c'est là ce qui peut nous passionner, et c'est là ce qui peut nous emballer. Le reste, non ! c'est du creux et ça n'a aucune base !

Enfin je souligne rapidement ce que saint Paul nous disait tout à l'heure dans l'épître : « resserrons les coudes entre nous, formons ce corps dont parlait l'Apôtre, dans lequel un membre ne jalouse pas un autre, un membre ne méprise pas l'autre, mais dans lequel au contraire tous les membres s'entraident : quand un membre souffre, tous les autres souffrent avec lui, quand un membre va bien, tous les autres se réjouissent de sa santé, et chacun a cependant un rôle différent : c'est cela une vraie communauté, c'est cela que devrait être notre communauté chrétienne, notre paroisse : chacun a un rôle, une profession différente, chacun a des opinions politiques différentes, chacun peut avoir des engagements différents par dessus tout cela, il y a cette adhésion à la vérité chrétienne, il y a cette charité fraternelle qui nous soudent et qui font que nous sommes tout disposés à mettre au service de nos frères ce que nous avons de spécial, le don, le talent que Dieu nous a donné.. Alors là, c'est formidable ! Si nous arrivions à réaliser cela ici, à Rungis, je crois que notre communauté porterait un témoignage dans toute la Cité et que beaucoup seraient attirés vers cette communauté-là. »

Oui ! prions pour l'unité de l'Eglise du Christ, mais dans la Vérité totale. Il ne faut pas nous laisser endoctriner, nous laisser bourrer le crâne ! il faut que le chrétien soit intelligent ! il faut que le chrétien ait l'esprit critique et qu'il ne prenne pas tout comme argent comptant et comme pain bénit !... S'il connaît son Evangile, s'il connaît la foi qu'on lui a enseignée par le canal de l'Eglise de Dieu, eh bien ! il faut "tenir" coûte que coûte et quand quelqu'un dit des âneries, il faut savoir lui répondre et ne pas tolérer qu'il parle en notre nom, parce qu'il nous trahit...

Enfin que cette union dans la même foi trouve son couronnement dans l'union dans la charité, que peines et joies soient communes, partagées entre nous, que chacun mette à la disposition de ses frères les talents, les dons qu'il a reçus ne pas rester égoïste, ne pas garder tout cela pour soi, ne pas vouloir en profiter pour soi seul mais en faire profiter tous les autres, puisque Dieu nous a octroyé ces dons pour l'utilité de tous...

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